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Paludisme: Plasmodium vivax menacerait des millions d'Africains


Jusqu'à récemment, on pensait que les Africains n'étaient pas menacés par le Plasmodium vivax, du fait de leur groupe sanguin
Jusqu'à récemment, on pensait que les Africains n'étaient pas menacés par le Plasmodium vivax, du fait de leur groupe sanguin
De nouveaux travaux indiquent que le parasite Plasmodium vivax, l'un des principaux agents du paludisme, pourrait être capable d'infecter des populations considérées jusqu'à présent comme naturellement protégées du fait de leur groupe sanguin.
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Cette découverte va remettre en cause certaines stratégies de vaccination. Elle alerte en outre sur la possibilité d'une progression du parasite Plasmodium vivax dans des régions du monde d'où il est actuellement absent.

Des travaux multidisciplinaires se poursuivent depuis plusieurs années dans le cadre d'une collaboration internationale, impliquant des équipes malgaches, françaises, cambodgiennes et américaines.

Le paludisme fait des centaines de milliers de morts chaque année, en majorité des enfants d’Afrique subsaharienne, rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La maladie est due à un parasite, Plasmodium, dont les deux principales variantes sont le P. falciparum, très répandu en Afrique, et le P. vivax, qui circule en Asie mais épargne l'Afrique, où les populations sont majoritairement de groupe sanguin Duffy-négatif. Un groupe que le P. vivax ne semblait pas pouvoir infecter jusqu’à récemment.

David Serre, de la Cleveland Clinic aux Etats-Unis, explique que des travaux menés ces dernières années ont montré que le P. vivax semblerait capable d’infecter des populations que l’on croyait protégées.

Les chercheurs ont récemment « essayé de suivre ces résultats au laboratoire et essayé de comprendre comment le parasite a évolué ou a changé pour être capable d’infecter ces populations ».

Il s’agit notamment de déterminer si le parasite est à l’origine du problème, ou si certains individus qu’on pensait jusque-là protégés sont en fait vulnérables, a poursuivi l’expert.
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