Selon la Maison-Blanche, le président Barack Obama doit faire une déclaration au sujet de l'Irak jeudi après-midi. Il a conféré dans la matinée avec son équipe de sécurité nationale à propos de la crise dans ce pays.
Les États-Unis continuent à évaluer leurs options face à l’offensive des militants qui cherchent à renverser le régime au pouvoir à Bagdad. Les forces irakiennes et les militants sunnites se disputaient toujours jeudi le contrôle de la plus grande raffinerie de pétrole du pays à Beiji, soit à mi-chemin entre Bagdad et Mossoul.
Selon un haut responsable du Pentagone, l'armée américaine est prête à intervenir, et envisage plusieurs options. Sous couvert de l'anonymat, ce fonctionnaire a fait valoir que le président Obama peut donner son feu vert à chacune de ces options à n’importe quel moment.
Le chef de l’exécutif les étudie toujours, mais il a exclu l'envoi de troupes en Irak.
Entre-temps, le Premier ministre irakien a proposé un salaire mensuel de 644 dollars à ceux qui se portent volontaires pour combattre l’insurrection aux côtés des forces de sécurité.
A cette solde, Nouri al-Maliki offre d’ajouter une allocation supplémentaire pour l’alimentation.
Ces derniers jours, les militants se sont emparés des principales villes du nord de l’Irak.
Le chef d'état-major inter-armées, le général Martin Dempsey, a déclaré à un sous-comité du Sénat américain mercredi que le gouvernement irakien réclame des frappes aériennes américaines. Mais il a vivement critiqué M. al-Malaki, faisant valoir que sa politique de marginalisation de la communauté sunnite et des Kurdes a planté les germes de la crise actuelle. « Le gouvernement d'Irak a négligé les siens. C'est ce qui est à l'origine du problème », a-t-il dit.
Les États-Unis continuent à évaluer leurs options face à l’offensive des militants qui cherchent à renverser le régime au pouvoir à Bagdad. Les forces irakiennes et les militants sunnites se disputaient toujours jeudi le contrôle de la plus grande raffinerie de pétrole du pays à Beiji, soit à mi-chemin entre Bagdad et Mossoul.
Selon un haut responsable du Pentagone, l'armée américaine est prête à intervenir, et envisage plusieurs options. Sous couvert de l'anonymat, ce fonctionnaire a fait valoir que le président Obama peut donner son feu vert à chacune de ces options à n’importe quel moment.
Le chef de l’exécutif les étudie toujours, mais il a exclu l'envoi de troupes en Irak.
Entre-temps, le Premier ministre irakien a proposé un salaire mensuel de 644 dollars à ceux qui se portent volontaires pour combattre l’insurrection aux côtés des forces de sécurité.
A cette solde, Nouri al-Maliki offre d’ajouter une allocation supplémentaire pour l’alimentation.
Ces derniers jours, les militants se sont emparés des principales villes du nord de l’Irak.
Le chef d'état-major inter-armées, le général Martin Dempsey, a déclaré à un sous-comité du Sénat américain mercredi que le gouvernement irakien réclame des frappes aériennes américaines. Mais il a vivement critiqué M. al-Malaki, faisant valoir que sa politique de marginalisation de la communauté sunnite et des Kurdes a planté les germes de la crise actuelle. « Le gouvernement d'Irak a négligé les siens. C'est ce qui est à l'origine du problème », a-t-il dit.