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Nouvel allègement du couvre-feu dans la ville de Ben Guerdane en Tunisie


Photo d'archives: Des soldats tunisiens participent à une présentation de la clôture anti-djihadiste près de Ben Guerdane, dans l'Est de la Tunisie, près de la frontière avec la Libye, le 6 février 2016.
Photo d'archives: Des soldats tunisiens participent à une présentation de la clôture anti-djihadiste près de Ben Guerdane, dans l'Est de la Tunisie, près de la frontière avec la Libye, le 6 février 2016.

Le couvre-feu a été de nouveau allégé vendredi dans la ville tunisienne de Ben Guerdane, près de la Libye, sans toutefois être levé, plus de 20 jours après des attaques jihadistes sans précédent dans la région, a annoncé le ministère de l'Intérieur

Valable depuis dix jours de 22H00 (21H00 GMT) à 05H00 (04H00 GMT) du matin, il sera désormais en vigueur à partir de minuit (23H00 GMT) "à la faveur de l'amélioration de la situation sécuritaire", a indiqué ce ministère dans un communiqué.

Le couvre-feu avait initialement été décrété dès 19H00 (18H00 GMT), le 7 mars, en réaction à des attaques menées à l'aube par des dizaines de jihadistes lourdement armés contre des bâtiments des services de sécurité de cette localité d'environ 60.000 habitants.

Treize membres des forces de l'ordre et sept civils ont péri tandis que, selon un bilan officiel, 55 "terroristes" ont été tués dans le cadre de la riposte sécuritaire à ces attaques. Des opérations de ratissage ont encore eu lieu ces derniers jours.

L'attaque du 7 mars n'a pas été revendiquée mais les autorités tunisiennes ont affirmé qu'elle visait à instaurer un "émirat" du groupe extrémiste Etat islamique (EI) dans la région.

Frappée par une série d'attentats majeurs depuis mars 2015, la Tunisie, qui compte plusieurs milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations jihadistes en Irak, en Syrie et en Libye, est par ailleurs sous état d'urgence. Réinstaurée en novembre, la mesure a été reconduite pour trois mois le 22 mars.

Elle donne la possibilité aux autorités d'interdire les grèves et réunions "de nature à provoquer ou entretenir le désordre", de fermer provisoirement "salles de spectacle et débits de boissons" ou encore de "prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications".

Avec AFP

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