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Nouveaux incidents à Calais


La partie sud du camp de migrants appelé la «jungle», à Calais, dans le nord de la France, le 22 février 2016. (Photo REUTERS/Pascal Rossignol)
La partie sud du camp de migrants appelé la «jungle», à Calais, dans le nord de la France, le 22 février 2016. (Photo REUTERS/Pascal Rossignol)

Des migrants cherchant à passer en Angleterre ont bloqué la route avec des troncs d'arbres pour arrêter les camions.

Selon les autorités locales, les migrants "coupent et placent désormais des branchages, voire des troncs d'arbres directement sur la chaussée" en agissant simultanément à différents endroits, un mode opératoire qui a émergé il y a trois semaines.

De précédents incidents avaient été provoqués par l'intrusion massive de centaines de migrants sur la rocade menant au port.

Des migrants ont de nouveau usé de cette méthode dans la nuit pour ralentir le trafic routier et se dissimuler dans les camions qui se rendent sur le port de Calais, a indiqué à l'AFP la préfecture, qui a "fermement" condamné ces comportements "irresponsables et dangereux".

Cette recrudescence des actions violentes sur la rocade suscite également l'inquiétude des syndicats de police.

"Depuis trois semaines, on revit des moments compliqués", a rapporté Bruno Noël, du syndicat Alliance, après une accalmie liée au démantèlement partiel de la "Jungle" de Calais engagé mi-mars par les autorités.

Le gouvernement français n'a pas encore fait connaître ses intentions concernant la partie nord du camp. Le bidonville de Calais est un point de fixation pour des milliers de migrants, surtout syriens, afghans ou soudanais, qui rêvent de rejoindre la Grande-Bretagne.

Selon Gilles Debove, du syndicat SGP Police-Force Ouvrière, une centaine de migrants arrive "chaque jour" dans la région de Calais.

Traditionnellement, l'arrivée des migrants dans cette région connaît une forte hausse au printemps, avant un pic en été.

Avec AFP

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