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Deux Libériennes, dont la présidente Sirleaf, et une Yéménite Prix Nobel de la paix


La présidente Sirleaf
La présidente Sirleaf

« Nous ne pouvons pas parvenir à une paix durable à moins que les femmes obtiennent les mêmes possibilités que les hommes », a déclaré le président du Comité, Thorbjoern Jagland, qui s’est félicité du travail des trois femmes.

Le comité Nobel a attribué le Prix Nobel de la paix à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, à sa compatriote, la militante pacifiste Leymah Gbowee, et à la militante yéménite des droits des femmes. Les trois femmes vont se partager le prix « pour leur lutte non violente pour la sécurité et les droits des femmes », a indiqué le comité vendredi.

« Nous ne pouvons pas parvenir à une paix durable à moins que les femmes obtiennent les mêmes possibilités que les hommes », a déclaré le président du Comité, Thorbjoern Jagland, qui s’est félicité du travail des trois femmes.

Agée de 72 ans, Ellen Johnson Sirleaf est devenue, en 2005, la première africaine démocratiquement élue présidente. Les responsables du Prix Nobel ont souligné ses efforts en vue de promouvoir la paix, le développement économique et social, et de renforcer la position des femmes.

Pour sa part, la Libérienne Leymah Gbowee, 39 ans, a aidé à mettre fin à la guerre dans son pays en encourageant chrétiennes et les musulmanes à participer à une série de sit-ins et de manifestations non violentes.

De son côté, la journaliste et activiste yéménite Tawakkul Karman est reconnue pour avoir joué « un rôle de premier plan dans la lutte pour les droits des femmes, la démocratie et la paix. » Réagissant à son Prix, Karman, qui est impliquée dans "le Printemps arabe" au Yéemen, a déclaré qu’il représente une victoire du soulèvement au Yémen contre le président Ali Abdullah Saleh.

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