Selon le juge Lateef Lawal-Akapo, la requête en non-lieu formulée par Oladele Ogundeji et Akinbela Fatiregun est "non fondée".
Les deux ingénieurs sont cités à comparaître le 18 février avec le pasteur nigérian, qui ne s'est encore jamais présenté au tribunal dans cette affaire.
Le procès fait suite à la mise en accusation en juillet 2015 de l'église de TB Joshua et deux ingénieurs dans l'effondrement de l'auberge accueillant des fidèles du sulfureux prédicateur. La plupart des 116 victimes étaient sud-africaines.
La catastrophe avait été attribuée à des défaillances structurelles de l'édifice, qui n'avait pas reçu de permis de construire pour l'ajout d'étages à la structure d'origine.
TB Joshua, qui compte des présidents et des hommes politiques de toute l'Afrique parmi ses fidèles qui l'appellent "le Prophète" ou "l'homme de Dieu", affirme que le drame a été causé par un avion mystérieux vu en train de "rôder" au-dessus du bâtiment au moment des faits ou par des explosifs.
M. Lawal-Akapo a prévenu lundi qu'il ne tolèrerait aucun délai supplémentaire dans cette affaire, et qu'il allait organiser "une audience accélérée, à cause de son importance".
Avec AFP