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Au Nigéria, l’armée prend le contrôle de la sécurité à Maiduguri


Des soldats nigérians en patrouille (archives)
Des soldats nigérians en patrouille (archives)

Les militaires sont intervenus suite à un attentat meurtrier qui, selon les autorités, pourrait être l’oeuvre de Boko Haram, un groupe radical qui rejette l’élection du président Goodluck Jonathan et la constitution du Nigéria.

L’armée est passée à l’action à Maiduguri, tard dans la soirée du dimanche 26 juin, après ce qu’elle croit être un nouvel attentat du groupe islamique radical Boko Haram. Selon les autorités, deux hommes à moto ont lancé les bombes dans un bar en plein air de la capitale de l’état de Borno, puis ils ont tiré sur la foule anvant de s’enfuir.

Boko Haram n’a pas envore revendiqué l’attentat de Maiduguri. Le groupe s’était déclaré être l’auteur d’une attaque contre le quartier général de la police fédérale à Abuja, il y a quelques jours, ainsi que l’attentat commis dans un autre bar en plein air, à Bauchi, après l’investiture, le mois dernier, du président Goodluck Jonathan.

Scène de l'attentat du 16 juin à Abuja
Scène de l'attentat du 16 juin à Abuja

Boko Haram, qui signifie “l’éducation occidentale est un péché” se concentre sur des attentats à la bombe et des embuscades de convois militaires, depuis que les forces de sécurité ont tué plusieurs centaines de ses membres, en 2009, l’année où Boko Haram avait organisé un soulèvement visant à instaurer un état islamique dans le nord du Nigéria. Le groupe affirme ne reconnaître ni l’élection de Goodluck Jonathan, ni la constitution du Nigéria.

Le gouvernement nigérian a tenté d’entamer un dialogue avec le groupe, mais Boko Haram s’y oppose, prétextant d’une menace militaire qui rendrait un tel dialogue impossible.

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