Au Nigéria, les experts du gouvernement, qui cherchent toujours à négocier un cessez le feu avec les rebelles du Boko Haram, sont également chargés d’élaborer une loi d’amnistie pour ces rebelles.
Mais les groupes de défense des droits humains rappellent que la paix ne saurait être imposée sans justice et exhortent le Nigeria à ne pas accorder une amnistie générale aux islamistes de Boko Haram.
Selon Leslie Haskell, conseillère juridique dans le programme de justice internationale à Human Rights Watch (HRW), un cessez-le-feu avec Boko Haram devrait « exclure toute amnistie pour les crimes les plus graves, c'est-à-dire crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide ».
« Les normes internationales sont très claires à ce sujet », poursuit-elle. « Car l’expérience montre que sans justice, la paix ne peut pas durer, et souvent l’impunité et le manque de justice contribuent à des nouveaux cycles de violence ».
Mais les groupes de défense des droits humains rappellent que la paix ne saurait être imposée sans justice et exhortent le Nigeria à ne pas accorder une amnistie générale aux islamistes de Boko Haram.
Selon Leslie Haskell, conseillère juridique dans le programme de justice internationale à Human Rights Watch (HRW), un cessez-le-feu avec Boko Haram devrait « exclure toute amnistie pour les crimes les plus graves, c'est-à-dire crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide ».
« Les normes internationales sont très claires à ce sujet », poursuit-elle. « Car l’expérience montre que sans justice, la paix ne peut pas durer, et souvent l’impunité et le manque de justice contribuent à des nouveaux cycles de violence ».