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Nigeria : enquête pour corruption sur 12 officiers supérieurs de l'armée


Des soldats nigérians devant un poster du président Mohammadu Buhari, à Abuja, le 29 mai 2015. (AFP PHOTO/PIUS UTOMI EKPEI)
Des soldats nigérians devant un poster du président Mohammadu Buhari, à Abuja, le 29 mai 2015. (AFP PHOTO/PIUS UTOMI EKPEI)

Parmi ces officiers se trouvent six généraux d'active, un général à la retraite, quatre colonels et un lieutenant-colonel. Si l'enquête confirme les charges pesant contre eux, ils feront l'objet de poursuites devant une cour martiale.

Douze officiers supérieurs font l'objet d'une enquête dans le cadre d'une vaste campagne contre la corruption massive au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, a annoncé l'armée.

"Douze officiers de l'armée ont été renvoyés devant la Commission sur les crimes économiques et financiers (EFCC) pour enquête," a déclaré le porte-parole de l'armée, le colonel Sani Usman, dans un communiqué jeudi soir.

Parmi ces officiers se trouvent six généraux d'active, un général à la retraite, quatre colonels et un lieutenant-colonel, a précisé le porte-parole.

Selon des médias locaux, l'aide de camp de l'ex-président Goodluck Jonathan, le colonel Ojogbane Adegbe, ferait partie de ces officiers.

Si l'enquête confirme les charges pesant contre eux, les douze officiers feront l'objet de poursuites devant une cour martiale, a ajouté le colonel Usman.

L'ancien conseiller à la sécurité nationale de Goodluck Jonathan et un des plus hauts personnages de l'Etat, le colonel Sambo Dasuki, fait l'objet d'une série de procès dans le cadre d'un scandale de détournement de fonds initialement destinés à la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, portant sur deux milliards de dollars.

L'enquête sur de faux contrats d'achat d'armes, menée par l'EFCC, s'étend désormais à 17 haut gradés de l'armée, dont certains sont encore en activité, a annoncé la présidence en janvier.

Plusieurs autres personnages de haut rang et des membres de l'ancien parti au pouvoir, le Parti démocratique populaire (PDP) de M. Jonathan, sont visés par des accusations similaires.

AFP

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