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Négociations à Genève sur le nucléaire iranien


Le secrétaire d'Etat américain John Kerry (g.) et le ministre des Affaires étrangères iranien Javad Zarif (d.), assistant à une réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne lors de la 68e session de la Assemblée générale des Nations Unies au siège de l'ONU à New York, 26 septembre 2013.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry (g.) et le ministre des Affaires étrangères iranien Javad Zarif (d.), assistant à une réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne lors de la 68e session de la Assemblée générale des Nations Unies au siège de l'ONU à New York, 26 septembre 2013.

Les négociations sur le nucléaire iranien ont repris mardi 15 octobre 2013 à Genève.

Le nouveau président iranien est présenté comme un religieux modéré. Le mois dernier, à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, il a lancé une offensive de charme et a même eu un entretien téléphonique inédit avec le président Barak Obama.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne vont se retrouver pendant deux jours face à une délégation iranienne conduite par Mohammad Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères, réputé proche du président iranien. Il a fait une présentation de près d’une heure aux membres du groupe de contact.

Cette présentation a été reçue « dans une atmosphère positive », suivie d’un « sérieux » échange de questions et de réponses, a affirmé le ministre-adjoint iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi.

« Nous sommes très sérieux. Nous ne sommes pas ici de façon symbolique, nous ne sommes pas venus perdre notre temps. Nous sommes sérieux pour des négociations réelles et ciblées entre l’Iran et l’autre », a expliqué M. Araqchi.

Michael Mann, un porte-parole de l’Union Européenne, s’est contenté de dire que c’est à l’Iran de faire le premier pas.

« Les mesures pour renforcer la confiance doivent venir du côté iranien », a-t-il dit, ajoutant : « Nous croyons que c’est l’Iran qui a manqué à ses obligations internationales ».

De son côté, John Kerry, le chef la diplomatie américaine, a été très clair sur les attentes de Washington et des puissances occidentales. « Ce ne sont pas des paroles qui feront la différence, mais des actes,» a déclaré le secrétaire d’Etat américain.

En avril dernier, à la dernière rencontre à Alma Ata, au Kazakhstan, le groupe de contact voulait des mesures de confiance afin de relancer les discussions. Il s’agissait pour l’Iran de suspendre l’enrichissement de l’uranium à 20%, sortir de son territoire le stock déjà enrichi et ouvrir les sites nucléaires iraniens aux inspecteurs de l’AIEA.

Sur tous ces points, l’Iran a toujours trainé des pieds. Ce qui, depuis des années, a augmenté la suspicion des pays occidentaux qui espèrent maintenant que l’Iran ne va pas jouer à cache-cache, le pays étant durement touché par les sanctions onusiennes.
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