Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

NBA - LeBron James à la croisée des chemins


LeBron James, Cleveland Cavaliers, célèbre après avoir fait un dunk contre les Clippers de Los Angeles, 13 mars 2016 (AP Photo / Alex Gallardo)
LeBron James, Cleveland Cavaliers, célèbre après avoir fait un dunk contre les Clippers de Los Angeles, 13 mars 2016 (AP Photo / Alex Gallardo)

S'il veut offrir à Cleveland le premier titre NBA de son histoire, LeBron James doit, de son propre aveu, "faire encore plus", à moins que "King James" ne songe déjà à quitter les Cavaliers et à relever un nouveau défi.

L'image n'a pas plu à son entraîneur et aux dirigeants de Cleveland, qui le lui ont fait savoir sans détour.

Samedi dernier, alors que son équipe était malmenée par Miami, James a passé la pause à plaisanter et discuter avec Dwyane Wade, son ancien coéquipier du Heat qui est l'un de ses meilleurs amis.

"Je lui ai dit qu'il ne pouvait pas faire cela, dans notre situation et avec son statut de patron de l'équipe", a expliqué Tyronn Lue qui n'a pas eu peur de froisser sa star à l'égo sur-dimensionné.

"Je n'ai pas apprécié, on a en discuté, il a compris mon point de vue et s'est excusé", a poursuivi Lue qui fait ses débuts d'entraîneur NBA cette saison après avoir succédé à David Blatt.

"L'heure est venue de jouer au basket et de ne penser qu'au basket", a asséné David Griffin, le manageur général de l'équipe.

Le N.23 de Cleveland a, semble-t-il, bien pris la mise au point: "Je dois faire encore plus, dans tous les domaines", a admis le quadruple MVP et double champion NBA.

Dans l'ombre de Curry

Cleveland domine la conférence Est, mais, en l'espace d'une semaine, les "Cavs" se sont lourdement inclinés face à Miami (122-101), puis ont cédé face aux Brooklyn Nets (104-95), l'une des plus mauvaises équipes du Championnat 2015-16.

Plus inquiétant encore, dans la perspective des play-offs, Cleveland ne semble pas avoir les atouts pour contrarier Golden State et San Antonio, les deux équipes qui dominent la conférence Ouest avec des statistiques affolantes et un basket spectaculaire.

Avec ses 25 points, 6,6 passes décisives et 7,4 rebonds par match, "King James" n'a pas à rougir de ses statistiques, mais il est désormais dans l'ombre de Stephen Curry, le diabolique shooteur de Golden State qui devrait conserver facilement son trophée de MVP remporté la saison dernière.

Lors de son retour en juillet 2014 dans "The Land", sa terre promise, à Cleveland, après quatre saisons à Miami, il avait promis d'offrir à son équipe et à toute une région sevrée de titres, avec ses équipes de baseball et de football américain, le trophée de champion NBA.

Prêt à réduire son salaire

Il avait failli y parvenir en 2015 avant de céder en finale face à Golden State (4-2).

"J'ai déjà la tête aux play-offs, nous pouvons accomplir quelque chose de spécial, tout du moins essayer", a-t-il prévenu.

"Je me sens bien physiquement, aussi bien que je ne l'ai jamais été. Je veux tirer cette équipe vers le haut et amener mes coéquipiers à jouer à leur meilleur niveau", a espéré James, qui a participé aux cinq dernières finales NBA.

Pour se mettre en mode play-offs, "King James" a annoncé qu'il allait réduire sa présence sur les réseaux sociaux, dont il est un utilisateur avide: il a ainsi décidé de ne plus suivre le compte Twitter de... son équipe, ce qui n'a pas manqué de relancer les rumeurs alors qu'il peut être agent libre en fin de saison.

La mégastar de la NBA, pas spécialement réputé pour sa patience avec ses coéquipiers et dirigeants, rêve ouvertement d'un nouveau défi: avoir pour coéquipiers ses meilleurs amis Carmelo Anthony, Dwyane Wade et Chris Paul.

"Je serai prêt à réduire mon salaire pour que cela se fasse", a assuré James dont la fortune est estimée à 300 millions de dollars et qui vient de s'acheter une luxueuse villa à Los Angeles.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG