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NBA : Golden State - Cleveland, l'éternité ou les regrets éternels


Stephen Curry (30) Golden State Warriors attaque avec le ballon face à LeBron James (23) de Cleveland Cavaliers au cours de la première mi-temps du deuxième match de la finale NBA de basket-ball à Oakland, en Californie., 5 juin 2016. (Ezra Shaw, Getty Images via AP, Pool
Stephen Curry (30) Golden State Warriors attaque avec le ballon face à LeBron James (23) de Cleveland Cavaliers au cours de la première mi-temps du deuxième match de la finale NBA de basket-ball à Oakland, en Californie., 5 juin 2016. (Ezra Shaw, Getty Images via AP, Pool

Qui de Golden State et de sa fine gâchette Stephen Curry ou de Cleveland et de son phénoménal LeBron James entreront dans l'histoire de la NBA ? Il ne leur reste qu'un match dimanche soir (02h00 lundi) pour se départager dans une finale 2016 au scénario fou.

C'est plus qu'un titre qui sera attribué dans l'Oracle Arena d'Oakland, après 48 minutes de jeu, ou plus, en cas de prolongation(s).

Les vainqueurs décrocheront un bout d'éternité: Golden State couronnerait ainsi une fabuleuse saison 2015-16 où ils ont collectionné les records, tandis que Cleveland s'offrirait son premier titre au terme d'un retentissant "come-back", inédit dans l'histoire de la NBA.

Golden State est le favori logique: en premier lieu, ce match N.7 décisif se déroule dans sa salle et devant le public le plus fervent de NBA, qui ne les a vus perdre qu'à quatre reprises cette saison.

Les Warriors, champions NBA en titre, ont encore, tout juste, les faveurs des pronostics et des bookmakers grâce à leur impressionnant bilan de la saison régulière, la meilleure de l'histoire avec 73 victoires en 82 matchs, soit une de plus que les Chicago Bulls 1995-96 de Michael Jordan.

Ils sont enfin emmenés par Stephen Curry, sacré pour la deuxième année consécutive meilleur joueur de NBA et déjà présenté comme l'un des meilleurs shooteurs de l'histoire.

"J'ai confiance en cette équipe, tout peut se remettre en place pour ce dernier match", a assuré Curry, qui a marqué 30 points dans le match N.6 avant d'être exclu.

Sauf que "Baby Face" a semblé bien impuissant face à "King James" lors des deux derniers matches dominés de bout en bout par Cleveland (108-97 lundi et 115-101 jeudi).

Cleveland attend depuis 1964

Emmenés par leur star qui vient d'enchaîner deux matchs monstrueux à plus de 40 points, les Cavaliers semblent avoir pris l'ascendant, physiquement et psychologiquement, sur leurs rivaux, soudain bien fébriles.

James, Kyrie Irving et leurs coéquipiers jouent pour toute une ville, toute une région même, fatiguée d'être la risée du reste du pays pour l'incapacité de ses équipes professionnelles de basket, base-ball et football américain à lui offrir un titre de champion depuis... 1964.

"Ces supporteurs mériteraient un titre, mais je ne pense pas à cela, à la portée pour la ville, je suis juste concentré sur le prochain match. Match N.7, ce sont pour moi les mots les plus beaux au monde", a assuré "King James".

Sous la direction du double champion NBA et quadruple MVP, Cleveland a déjà réussi un exploit rare: arracher un match N.7 après avoir été mené trois victoires à une.

Seules deux équipes y étaient parvenues jusque là, les New York Knicks en 1951 et les Los Angeles Lakers en 1966. Mais toutes deux ont trébuché sur la dernière marche.

Il en faudrait plus pour décourager ou faire douter le N.23 de Cleveland, qui dispute sa sixième finale NBA de suite: "A chaque jour suffit sa peine, on a pris le match N.5 sans se précipiter ou se projeter sur ce qui pourrait se passer, pareil pour le match N.6 et on fera pareil dimanche", a martelé "LBJ", troisième sportif le mieux payé de la planète en 2016.

"C'est le dernier match, on va tout donner tout ce qu'il nous reste, les Warriors aussi et chacun devra vivre avec le résultat", a-t-il conclu.

Avec AFP

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