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L'Iran qualifie la reprise de Palmyre par le régime syrien d'"admirable"


Cette photo publiée le dimanche 27 mars 2016, par l’agence de nouvelles syrienne SANA, montre une vue générale de Palmyre, au centre de la Syrie.
Cette photo publiée le dimanche 27 mars 2016, par l’agence de nouvelles syrienne SANA, montre une vue générale de Palmyre, au centre de la Syrie.

L'Iran, principal allié régional de la Syrie, s'est félicité lundi de la reprise de la ville de Palmyre par les forces du régime du président Bachar al-Assad qui a infligé une cuisante défaite au groupe jihadiste Etat islamique.

Dans un message au président Assad, Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale qui dépend du guide suprême Ali Khamenei, a qualifié la victoire dimanche des forces pro-Assad à Palmyre d'"admirable", selon l'agence de presse officielle Irna.

Il a promis que "le gouvernement et les forces armées de la République islamique d'Iran allaient poursuivre leur soutien total" à la Syrie et aux autres forces "de la résistance" qui soutiennent le régime de Damas contre l'EI.

"La Syrie avance fermement dans la lutte contre le terrorisme qui n'aura définitivement plus sa place dans la région", a pour sa part déclaré Hossein Jaber Ansari, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères à al-Alam, la chaîne en arabe de la télévision publique iranienne Irib.

Il a également assuré que l'Iran allait poursuivre son "soutien dans la lutte contre le terrorisme en Syrie, en Irak et les (autres) pays exposés à cette menace".

Le président iranien Hassan Rohani a de son côté annoncé dans un tweet avoir eu lundi une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, autre grand allié du régime de Damas.

Selon M. Rohani, ils ont souligné la nécessité "d'un cessez-le-feu durable en Syrie" et "d'une accélération des négociations" en vue de parvenir à la paix dans ce pays.

L'armée d'élite d'Iran, les Gardiens de la révolution, soutient le régime syrien du président Assad par l'envoi de "conseillers militaires", également présents en Irak aux côtés des forces gouvernementales. Des "volontaires" iraniens, mais également irakiens, afghans ou pakistanais, combattent également dans ces deux pays.

Le général Mohammad Ali Jafari, commandant des Gardiens de la révolution cité par l'agence de presse Fars, a estimé que "la situation était très bonne en Syrie" après la reprise de Palmyre.

Palmyre, ville de plus de 2.000 ans inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, était contrôlée par l'EI depuis mai 2015. Elle a été reprise dimanche par l'armée syrienne et son allié russe après vingt jours de combats.

Avec AFP

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