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700 migrants interceptés par les gardes-côtes libyens


De nombreux migrants subsahariens, à bord d'un bateau en caoutchouc, sont secourus par des membres de l'ONG Proactive Open Arms, en Méditerranée, au large de Zumarah, Libye, le 27 janvier 2017.
De nombreux migrants subsahariens, à bord d'un bateau en caoutchouc, sont secourus par des membres de l'ONG Proactive Open Arms, en Méditerranée, au large de Zumarah, Libye, le 27 janvier 2017.

Quelque 700 migrants qui tentaient de rejoindre l'Europe par la mer ont été interceptés par les gardes-côtes libyens près des plages de Sabratha dans l'ouest du pays.

"Les gardes-côtes ont intercepté vendredi à l'aube 700 migrants à bord de deux embarcations en bois à 3 miles nautiques de la ville de Sabratha", à 70 km à l'ouest de Tripoli, a indiqué le général Ayoub Qassem.

Selon lui, des passeurs qui étaient sur la plage ont tiré sur la patrouille des gardes-côtes sans faire de victimes.

"Les gardes-côtes ont riposté, obligeant les trafiquants à prendre la fuite", a ajouté M. Qassem.

La plupart des migrants arrêtés sont d'Afrique sub-saharienne, mais des Egyptiens, des Syriens, des Tunisiens et des Palestiniens étaient aussi à bord des deux embarcations, a-t-il précisé.

Alors que les pays européens tentent de freiner le flux de migrants, avec notamment un soutien renforcé aux gardes-côtes libyens, plus de 1.360 migrants ont été secourus depuis vendredi par les gardes-côtes italiens, et trois retrouvés sans vie, à bord d'une douzaine d'embarcations de fortune parties de Libye malgré l'hiver.

Les passeurs de migrants clandestins profitent du chaos qui règne en Libye depuis la chute du régime Kadhafi en 2011. La plupart des départs ont lieu depuis l'ouest du pays, à destination de l'Italie qui n'est qu'à 300 kilomètres.

En l'absence d'une armée ou d'une police régulière, plusieurs milices font office de garde-côtes tout en étant souvent accusées de complicité voire d'implication dans ce trafic lucratif.

Avec AFP

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