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Libération d'un journaliste en Mauritanie


Le président de la Mauritanie, Maaouya Ould Sid 'Ahmed Taya, salue ses partisans après avoir voté dans la capitale Nouakchott, Mauritanie, 7 novembre 2003. epa/ NIC Bothma
Le président de la Mauritanie, Maaouya Ould Sid 'Ahmed Taya, salue ses partisans après avoir voté dans la capitale Nouakchott, Mauritanie, 7 novembre 2003. epa/ NIC Bothma

La libération du journaliste doublé de militant mauritanien de l'opposition s’est faite à la faveur d'une réduction de peine à l'issue de son procès en appel, indique une source judiciaire.

Le journaliste Cheikh Baye Ould Mohamed avait été condamné en juillet 2016 pour avoir lancé sa chaussure sur un ministre.

M. Mohamed, également militant d'un mouvement de jeunes opposé au pouvoir en Mauritanie, avait été condamné en première instance à trois ans de prison ferme le 14 juillet 2016 pour "outrage et violence contre une autorité publique durant l'exercice de ses fonctions".

Deux semaines auparavant, le 30 juin, alors qu'il participait à un point de presse hebdomadaire du porte-parole du gouvernement, le ministre Mohamed Lemine Ould Cheikh, il lui avait lancé sa chaussure, sans l'atteindre, le qualifiant de "ministre du mensonge". Il avait été maîtrisé par des policiers, arrêté et détenu dans un commissariat de police, avant d'être inculpé et écroué le 11 juillet.

Jugé en appel à Aleg, où il a été transféré peu après sa condamnation, il a été condamné à une peine réduite à un an de prison dont sept mois ferme et le reste avec sursis, a affirmé à l'AFP la source judiciaire jointe depuis Nouakchott.

Ayant déjà purgé la période de sept mois de prison ferme, la justice a ordonné sa libération et il avait quitté la prison mardi en fin de journée, selon cette source.

Sa condamnation en première instance avait suscité de vives protestations parmi les membres de son mouvement, dit "Mouvement du 25 février", né dans le sillage du printemps arabe et opposé au président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Plusieurs partis d'opposition avaient aussi dénoncé le jugement contre le journaliste, le qualifiant de "politique", et avaient réclamé sa remise en liberté "immédiate".

Avec AFP

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