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Les républicains tentent de faire des élections du 4 novembre un référendum


Le président Barack Obama a déjà voté, à quelques jours des élections de mi-mandat du 4 novembre aux Etats-Unis (AP)
Le président Barack Obama a déjà voté, à quelques jours des élections de mi-mandat du 4 novembre aux Etats-Unis (AP)

Pour les experts, ces élections de mi-mandat sont l’ultime campagne électorale de Barack Obama pour rallier l’électorat et aider les démocrates à conserver leur emprise sur le Sénat.

Les Républicains tentent toujours de transformer les élections de mi-mandat prévues le 4 novembre en referendum sur l’administration Obama.

Pour les experts, cette consultation est en quelque sorte l’ultime campagne électorale du président Barack Obama. Sa dernière chance de rallier l’électorat à sa cause et d’aider les démocrates à conserver leur emprise sur le Sénat.

« Cet automne, mon nom ne figure pas sur le bulletin de vote. Michelle en est très satisfaite. Mais ne vous y méprenez pas. Mes politiques figurent sur le bulletin de vote - chacune d'entre elles », déclarait M. Obama à des partisans.

Effectivement, renchérissent les républicains, les électeurs sont appelés à se prononcer sur les politiques menées par l’administration. Et c’est bien le président Obama qui est ciblé.

« Si vous voulez les mêmes politiques menées par le président Obama, qui ont échoué, allez voter pour Kay Hagan », ma rivale démocrate, se moque un candidat au Sénat, le républicain Tom Tillis de la Caroline du Nord.

M. Obama a perdu du terrain dans les sondages, et nombre de candidats démocrates préfèrent garder leurs distances vis à vis du président. Mais lorsqu’il fait campagne, le chef de l'exécutif ne manque pas d’épingler les républicains.

« Vous savez qu’ils sont contre moi. Nous le savons. Vous savez tous que si je propose quelque chose, ils sont contre », affirme M. Obama.

Peu importe, fait valoir un analyste, John Fortier. Les élections de mi-mandat, surtout celles du second mandat d’un président, sont généralement favorables à l’opposition.

Cette année, un malaise croissant gagne l’électorat, affirme Thomas Mann du Brookings Institution: la menace posée par l’Etat islamique (EI), et l’épidémie d’Ebola. Un nombre croissant d’Américains ont le sentiment que le président ne contrôle pas la situation, dit-il.

Quand il est arrivé au pouvoir, M. Obama espérait bien que démocrates et républicains parviendraient à s’entendre. Six ans plus tard, rien n’est moins sûr.

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