Plusieurs milliers de Nigérians ont pris la route vers le Cameroun par crainte des violences depuis le début, le 15 mai dernier, de l'offensive menée par l'armée nigériane contre les insurgés islamistes de Boko Haram dans le nord-est du pays.
Un des réfugiés a dit à l’AFP qu’ils ont fui à pied vers le Cameroun, suite aux affrontements entre l’armée et la secte islamiste dans le village de Baga. D'après les réfugiés, "plus de 3.000" Nigérians originaires du même village sont ainsi arrivés le 16 mai à Maïnari, situé à quelques kilomètres seulement.
Des milliers d'autres, en provenance d'autres localités nigérianes, ont "envahi" le village camerounais de Sagmé, proche de Maïnari, selon un gendarme camerounais.
Par ailleurs, près de 2 400 personnes ont franchi la frontière Nord pour trouver refuge dans la région de Diffa au Niger.
« Ces personnes, essentiellement des Nigériens installés pour certains depuis des décennies au Nigeria, se retrouvent dans un dénuement total. Elles ont été accueillies par des familles qui partagent avec elles leurs maigres ressources, » indique le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui a distribué une aide d’urgence depuis deux jours.
Cette semaine le ministre nigérian des Affaires étrangères a demandé le soutien du Niger dans le combat contre les « terroristes » de Boko Haram.
Le chef de la diplomatie nigériane, Nurudeen Mohamed, n'a pas précisé de quel soutien il voulait parler. Quel type d’aide pourrait apporter Niamey ? Ecoutons son homologue nigérien.
Un des réfugiés a dit à l’AFP qu’ils ont fui à pied vers le Cameroun, suite aux affrontements entre l’armée et la secte islamiste dans le village de Baga. D'après les réfugiés, "plus de 3.000" Nigérians originaires du même village sont ainsi arrivés le 16 mai à Maïnari, situé à quelques kilomètres seulement.
Des milliers d'autres, en provenance d'autres localités nigérianes, ont "envahi" le village camerounais de Sagmé, proche de Maïnari, selon un gendarme camerounais.
Par ailleurs, près de 2 400 personnes ont franchi la frontière Nord pour trouver refuge dans la région de Diffa au Niger.
« Ces personnes, essentiellement des Nigériens installés pour certains depuis des décennies au Nigeria, se retrouvent dans un dénuement total. Elles ont été accueillies par des familles qui partagent avec elles leurs maigres ressources, » indique le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui a distribué une aide d’urgence depuis deux jours.
Cette semaine le ministre nigérian des Affaires étrangères a demandé le soutien du Niger dans le combat contre les « terroristes » de Boko Haram.
Le chef de la diplomatie nigériane, Nurudeen Mohamed, n'a pas précisé de quel soutien il voulait parler. Quel type d’aide pourrait apporter Niamey ? Ecoutons son homologue nigérien.