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Les forces loyalistes reprennent Syrte à l'Etat islamique


Les forces libyennes alliées à l'ONU sont en plein combat à Syrte, Libye, le 21 juillet 2016.
Les forces libyennes alliées à l'ONU sont en plein combat à Syrte, Libye, le 21 juillet 2016.

Les forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) ont annoncé lundi avoir repris le contrôle total de Syrte à l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), selon un porte-parole.

"Nos forces ont repris le contrôle total de Syrte", a déclaré à l'AFP Reda Issa, porte-parole de l'opération militaire lancée le 12 mai par le GNA.

La page Facebook du centre de presse des forces loyalistes proclame aussi "la victoire" et "le retour de Syrte". Une photo montre des combattants loyalistes, souriants, faisant le signe de la victoire.

"Nos forces ont constaté aujourd'hui un effondrement total" des jihadistes, et des "dizaines d'entre eux se sont déjà livrés à nos forces", a précisé M. Issa.

Cette victoire est proclamée plus de six mois après le lancement, le 12 mai, de l'offensive pour reprendre la ville portuaire conquise en 2015 par l'EI. Il en avait fait son bastion en Libye en profitant du chaos dans lequel était tombé le pays à la suite de la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.

Pour le groupe ultra-radical, la perte de Syrte est un nouveau coup dur après une série d'échecs militaires en Irak et en Syrie, où les jihadistes sont actuellement attaqués dans leurs fiefs de Mossoul et de Raqa.

Plusieurs fois annoncée comme imminente, la reprise de Syrte s'est heurtée à la résistance farouche des derniers jihadistes qui se trouvaient acculés dans une petite zone de la ville portuaire située à 450 km à l'est de Tripoli.

Les forces pro-GNA ont progressé très lentement à cause de la présence de civils, notamment des femmes et des enfants, et pour éviter de nouvelles pertes parmi leurs rangs.

Les combats ont été meurtriers, avec près de 700 morts et 3.000 blessés dans les rangs de ces troupes.

Ces derniers jours, les forces du GNA avaient appelé les femmes et les enfants à sortir des zones de combats.

Avec AFP

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