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L'énergie géothermique peut mitiger les pertes en nourriture, selon la FAO


Un marché à Conakry (AP Photo/ Youssouf Bah)
Un marché à Conakry (AP Photo/ Youssouf Bah)

L'énergie thermique pourrait mitiger les pertes en nourriture en permettant de sécher les aliments, pasteuriser le lait ou stériliser les produits, ce qui renforcerait la sécurité alimentaire.

L'énergie géothermique offre d’excellentes opportunités pour la production et la transformation rentables et durables des aliments dans les pays en développement. C’est ce qu’affirme un nouveau rapport de la FAO, “Uses of Geothermal Energy in Food and Agriculture”, en rappelant que faute d’énergie à coût abordable pour la transformation des aliments, la moitié de toute la nourriture produite se perd durant la phase après récolte dans certaines économies en développement.

L'énergie thermique pourrait mitiger ces pertes en permettant de sécher les aliments, pasteuriser le lait ou encore stériliser les produits, ce qui renforcerait la sécurité alimentaire en protégeant les revenus des producteurs.

L'énergie géothermique est aussi une source principale de chauffage pour les serres agricoles et les sols, et d'eau pour l'aquaculture, ajoute la FAO. Néanmoins, pour en profiter, des investissements considérables sont nécessaires.

A l’échelle mondiale, 38 pays appliquent déjà l’énergie géothermique directement à la production agricole et quelque 24 pays l’exploitent pour générer de l’électricité. Parmi ces pays : le Kenya, huitième mondial de la production d’énergie géothermique, selon une récente étude. Mais également Djibouti, qui s’active avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) au lancement d’une une centrale de 50 MW dans la région du lac Assal. Sans oublier l’Ethiopie, la Tanzanie et les Comores.

L’ experte en agro-industrie Florence Tartanac, dont les propos étaient transmis par Murielle Sarr de la FAO.

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