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La reprise du procès contre Simone Gbagbo reportée au 21 février en Côte d'Ivoire


L’ancienne première dame de la Côte-d'Ivoire, Simone Gbagbo, à gauche, est accompagnée de son avocat, au premier jour de son procès à la Cour Abidjan Justice, Côte-d'Ivoire, 31 mai 2016. epa / LEGNAN KOULA
L’ancienne première dame de la Côte-d'Ivoire, Simone Gbagbo, à gauche, est accompagnée de son avocat, au premier jour de son procès à la Cour Abidjan Justice, Côte-d'Ivoire, 31 mai 2016. epa / LEGNAN KOULA

Il s’agit d’un nouveau report obtenu par les avocats commis d'office à l’ex-première dame ivoirienne qui ont demandé un délai pour mieux étudier le dossier.

Le procès pourra donc reprendre le 2 février, selon la décision du président de la Cour d'assises.

Trois avocats ivoiriens avaient été "commis d'office" le 20 décembre dernier, en vue de la reprise le 10 janvier du procès de Mme Gbagbo, après le retrait de ses défenseurs.

"Nous demandons un délai de grâce pour mieux nous imprégner du dossier et pour mieux défendre Mme Simone Gbagbo", a plaidé Me Georges Viera Patrick, l'un des avocats commis d'office.

Le juge Kouadjo Boiqui, président de la Cour d'assises qui juge Mme Gbagbo a renvoyé "le procès au 21 févier 2017". Cette dernière était absente lors de la brève audience du tribunal.

Fin novembre, Ange Rodrigue Dadjé, l'avocat de Simone Gbagbo, avait quitté la salle d'audience pour protester contre l'attitude du tribunal qui avait rejeté la demande de la défense, qui exigeait depuis des semaines la comparution de nombreuses personnalités de la crise ivoirienne.

Parmi les personnalités que la défense veut voir à la barre: l'actuel président de l'Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro, l'ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, et l'ex-chef de l'armée, le général Philippe Mangou.

Mme Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour son implication présumée dans des tirs d'obus sur le marché d'Abobo, un quartier favorable à Alassane Ouattara, le rival de son mari à la présidentielle de novembre 2010, et pour sa participation à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches du régime.

Ces crimes ont été commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.

Simone Gbagbo purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", prononcée en 2015.

Avec AFP

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