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Le Premier ministre Irakien sommé de présenter un nouveau gouvernement d'ici le 31 mars


Le Premier Ministre Iranien Haider al-Abadi, au milieu, exhibe le drapeau irakien a Ramadi, 70 miles (115 kilometers) a l'Ouest de Baghdad, apres la reprise de la villa par les forces de securite, le 29 dec, 2015.
Le Premier Ministre Iranien Haider al-Abadi, au milieu, exhibe le drapeau irakien a Ramadi, 70 miles (115 kilometers) a l'Ouest de Baghdad, apres la reprise de la villa par les forces de securite, le 29 dec, 2015.

Le Parlement irakien a donné au Premier ministre Haider al-Abadi un ultimatum pour présenter un gouvernement de technocrates, alors que les partisans d'un influent chef chiite continuent de camper dans le centre de Bagdad pour réclamer des réformes

Le Premier ministre doit proposer d'ici jeudi un nouveau gouvernement, a indiqué lundi le bureau du président du Parlement dans un communiqué.

Plusieurs sources au sein de l'assemblée législative ont précisé à l'AFP que 170 députés sur les 245 présents avaient voté en faveur de cet ultimatum.

"Si Abadi n'arrive pas à présenter un nouveau gouvernement, il devra s'en expliquer samedi au Parlement", a déclaré Haidar al-Mutlaq, député de la coalition Etat de droit formée par l'ex-Premier ministre Nouri al-Maliki.

En réponse à de grandes manifestations populaires à l'été 2015, M. Abadi avait promis la formation d'un gouvernement de technocrates pour combattre la corruption qui gangrène la classe politique.

Mais il fait face à une farouche résistance des partis y compris du sien à adopter des réformes les privant de leurs privilèges.

Depuis 10 jours, le Premier ministre est également soumis à la pression de la rue avec la poursuite d'un sit-in des partisans du dignitaire chiite Moqtada Sadr devant la Zone verte ultra-sécurisée de Bagdad.

Geste symbolique, M. Sadr est entré dimanche dans la Zone verte afin d'accentuer la pression sur le gouvernement pour la mise en oeuvre des réformes promises l'an dernier, demandant à ses fidèles de rester à l'extérieur de la zone fortifiée où se concentrent les hautes institutions de l'Etat et de nombreuses ambassades.

Moqtada Sadr avait déjà donné au Premier ministre un ultimatum de 45 jours qui expire mardi pour proposer un plan de réformes.

Avec AFP

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