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Le nouveau Trump "regrette" ses paroles prononcées dans le feu de l'action


A model presents a creation by Cypriot-born Turkish fashion designer Hussein Chalayan during his 2019 Autumn / Winter collection catwalk show at London Fashion Week.
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Donald Trump a fait une confession inhabituelle lors de son premier meeting suivant le bruyant remaniement de son équipe pour la campagne présidentielle américaine : il regrette d'avoir offensé des gens avec ses paroles.

"Parfois, dans le feu de l'action dans un débat, ou en s'exprimant sur de multiples sujets, on ne choisit pas les bons mots ou on dit la mauvaise chose", a déclaré le candidat républicain à la Maison Blanche lors d'une réunion publique à Charlotte, en Caroline du Nord. "Cela m'est arrivé", a-t-il poursuivi, faisant alors rire et applaudir ses partisans, lors de ce rassemblement particulièrement calme.

"Et, vous n'êtes pas obligés de me croire, mais je le regrette", a ensuite admis Donald Trump. "Je le regrette, en particulier lorsque j'ai pu blesser des gens personnellement", a-t-il dit, avant d'assurer toutefois à ses partisans: "Je vous dirai toujours la vérité".

Le candidat républicain à la Maison Blanche a remanié mercredi la direction de son équipe, injectant du sang neuf et marginalisant le consultant chevronné qui gérait sa campagne depuis juin, Paul Manafort, qui fait toutefois toujours partie de l'équipe.

Il a embauché Steve Bannon, le patron d'un site d'informations conservateur très controversé et abrasif, Breitbart News, au poste de directeur général, et promu directrice de campagne la consultante et sondeuse républicaine Kellyanne Conway.

Le choix de Steve Bannon avait été interprété comme un pied de nez aux ténors du parti républicain qui espéraient voir Donald Trump rentrer dans le rang et rompre avec le style explosif des primaires. Depuis plusieurs semaines, la campagne du républicain n'est qu'une suite de polémiques, et il se retrouve distancé de six points dans les sondages par Hillary Clinton.

Mais Donald Trump n'a pas abandonné le prompteur. Paul Manafort insistait pour qu'il l'utilise. A Charlotte, le républicain a lu son discours depuis ces écrans invisibles installés sur la scène du centre de convention, ne s'en écartant que pour marteler un point ici ou là, d'une voix posée.

Sur le fond, il a renouvelé avec force son appel aux minorités américaines, en particulier les Noirs.

"Je ne me reposerai pas tant que les enfants de ce pays, quelle que soit leur couleur, fassent pleinement partie du rêve américain", a déclaré Donald Trump.

"Si les électeurs noirs donnaient sa chance à Donald Trump en votant pour moi, le résultat sera incroyable pour eux", a-t-il promis. "Qu'avez-vous à perdre en essayant quelque chose de nouveau?"

Tout en gardant le fond de son message -mur avec le Mexique, verrou migratoire, protectionnisme commercial-, le républicain s'est présenté comme un agent du changement, par rapport à sa rivale démocrate, incarnation de l'establishment et protectrice des riches et des puissants.

"Hillary Clinton et le parti démocrate prennent le vote noir pour acquis", a-t-il dit. "Il est temps de rompre avec les échecs du passé".

Avec AFP

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