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Le Japon réduit les quotas de femmes dans la haute fonction publique


Haruko Arimura, ministre japonaise de l'Egalité des genres et de la promotion de la femme arrivant dans la résidence officielle du Premier ministre Shinzo Abe à Tokyo, le 3 septembre 2014. (REUTERS/Yuya Shino)
Haruko Arimura, ministre japonaise de l'Egalité des genres et de la promotion de la femme arrivant dans la résidence officielle du Premier ministre Shinzo Abe à Tokyo, le 3 septembre 2014. (REUTERS/Yuya Shino)

Le Japon a revu en très nette baisse son objectif de proportion de femmes à des postes de responsabilité dans l'administration.

Dans sa politique de promotion des femmes, Tokyo avait fixé en 2003 un taux de 30% de femmes à des postes supérieurs à celui de directeur d'ici 2021.

Mais le 3 décembre 2015, le Bureau de l'égalité des genres a réduit à seulement 7% le taux visé, contre une proportion de 3,5% actuellement.

"Cela ne veut pas dire que nous avons renoncé à notre objectif (...) mais la nouvelle cible reflète le chiffre actuellement le plus ambitieux", a dit à l'AFP un responsable gouvernemental, Yosuke Konno.

Nombre d'économistes s'accordent pour dire que la situation démographique du pays rend nécessaire d'accroître le rôle des femmes au sein de l'administration et dans le secteur privé pour relancer la croissance.

Le Japon a un des taux d'occupation des femmes les plus bas des pays développés. Le manque de crèches, le peu de soutien accordé aux femmes dans leur carrière et un sexisme profondément ancré dans la société japonaise, entre autres facteurs, découragent les jeunes mères à quitter la maison.

En septembre, le gouvernement a même avoué qu’aucune entreprise japonaise n'avait souhaité participer à un programme de subventions destiné à permettre à plus de femmes d'accéder à des postes de responsabilité.

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