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Le décret Trump, une bataille juridico-politique qui ne fait que commencer


Le président Donald Trump, avec à sa gauche, le vice-président Mike Pence, et la femme de Tillerson à droite, après le serment du secrétaire d'État Rex Tillerson au Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington, 1er février 2017.
Le président Donald Trump, avec à sa gauche, le vice-président Mike Pence, et la femme de Tillerson à droite, après le serment du secrétaire d'État Rex Tillerson au Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington, 1er février 2017.

Le vice-président américain Mike Pence a mis en garde samedi ses adversaire démocrates contre la tentation d'une manoeuvre d'obstruction au Congrès pour empêcher la confirmation du candidat de Donald Trump à la Cour suprême, assurant qu'elle aura lieu "d'une façon ou d'une autre".

Nommé mardi par le président américain pour devenir le neuvième sage de la plus haute juridiction américaine, Neil Gorsuch, juge conservateur, s'apprête à entamer une féroce bataille au Sénat pour obtenir le siège vacant depuis un an.

Actuellement divisée à égalité de quatre magistrats conservateurs et quatre progressistes, la haute cour qui tranche les grands débats de la société américaine pourrait durablement basculer à droite si le juge de 49 ans était confirmé dans ses fonctions.

M. Gorsuch aura besoin de rassembler 60 voix sur 100 au Sénat si l'opposition démocrate lance cette manoeuvre d'obstruction, qui empêche tout vote avant de longs et fastidieux débats.

Problème: avec 52 sièges au Sénat, les républicains vont devoir rallier à leur cause huit démocrates.

"Ne vous y trompez pas", a lancé le vice-président lors d'un rassemblement conservateur à Philadelphie. "Il s'agirait d'un acte imprudent et sans précédent."

Mais "nous travaillons avec les responsables au Sénat" pour obtenir cette confirmation, "d'une façon ou d'une autre", a-t-il tenté de rassurer.

"Ce siège n'appartient à aucun parti ou aucune idéologie", a-t-il encore dénoncé, oublieux de l'attitude l'année dernière des sénateurs républicains, qui avaient refusé d'entendre Merrick Garland, le juge qu'avait choisi l'ex-président Barack Obama pour occuper le neuvième fauteuil de la Cour suprême.

Il devait remplacer le juge conservateur Antonin Scalia, décédé en février 2016.

Neil Gorsuch, partisan de la peine capitale et fervent défenseur des thèmes prisés de l'Amérique conservatrice en matière de famille, de religion ou d'avortement, va "reprendre là où le sage Scalia a laissé" les affaires, a promis Mike Pence.

Avec AFP

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