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La Suisse affirme ne pas financer la lutte contre Boko Haram


Un homme devant devant des maisons incendiées suite à une attaque par Boko Haram dans Dalori village situé à 5 kilomètres (3 miles) de Maiduguri, au Nigeria, le 31 janvier 2016.
Un homme devant devant des maisons incendiées suite à une attaque par Boko Haram dans Dalori village situé à 5 kilomètres (3 miles) de Maiduguri, au Nigeria, le 31 janvier 2016.

"Les actions de la Suisse dans la région du Lac Tchad consistent uniquement et exclusivement en un soutien financier aux principales agences d'aide humanitaire", ajoute le communiqué officiel suisse.

La Suisse a démenti avoir contribué à financer la lutte contre le groupe nigérian Boko Haram comme cela avait été annoncé lors d'une conférence des donateurs réunis cette semaine au siège de l'Union africaine à Addis Abeba.

"En tant qu'acteur neutre dans les situations de conflit, la Suisse n'a jamais accordé de soutien financier à une quelconque intervention militaire, comme elle s'abstiendra de le faire à l'avenir", explique un communiqué du ministère suisse des Affaires étrangères transmis à l'AFP par l'ambassade helvétique à Paris.

Berne réagissait aux déclarations du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'UA Smail Chergui après la conférence selon lesquelles "quatre millions de francs suisses (3,6 millions d'euros) de la délégation suisse" faisaient partie de 250 millions de dollars promis par la communauté internationale pour financer la Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF), qui lutte contre Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.

"Les actions de la Suisse dans la région du Lac Tchad consistent uniquement et exclusivement en un soutien financier aux principales agences d'aide humanitaire", ajoute le communiqué officiel suisse.

Il précise que "la Suisse a engagé près de 12 millions de dollars pour atténuer les souffrances des populations victimes de la crise liée à Boko Haram dans la région".

La majorité de ces ressources ont été allouées à des programmes de protection, de sécurité alimentaire et de nutrition dans les pays voisins (Niger et Caméroun), ainsi qu'à des partenaires multilatéraux et des organisations non gouvernementales, selon le texte.

Avec AFP

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