Si les insectes font partie intégrale du régime alimentaire de quelques deux milliardsd’êtres humains de par le monde, ce n’est pas encore le cas aux Etats-unis. Mais un homme d’affaire prend les choses en mains.
Voilà, tout est parti du fait que Charles Wilson, fondateur et PDG de Cricket Flour (''la farine de criquets''), souffrait de graves allergies : produits laitiers, gluten, et certaines protéines. Du coup, il a cherché des substituts, et il est tombé sur la farine de criquets.
A l’époque, il réalisait également ses études supérieures à l’université de l’Oregon, où il s’est affilié avec un autre étudiant, Omar Ellis, pour fonder sa société. Cricket Flour a vu le jour et aujourd’hui, les deux hommes ne tarissent pas sur les vertus de leur poudre de criquets. Elle est « plus riche en fer que les épinards, et contient davantage de calcium que le lait » fait valoir M. Ellis. Et puis, au plan écologique, c’est le rève. On produit la même quantité de protéines que le bœuf, mais en consommant un dizième des intrants, et un sixième de l’eau nécessaire. « Etonnant », ajoute Ellis.
Autre avantage : la farine de criquet n’a pas de goût, donc il est possible de l’intégrer à d’autres aliments sans en modifier la saveur.
A noter qu’il faut quand même broyer en moyenne près de 5.000 criquets pour obtenir une livre de farine. Le produit reste donc relativement couteux.