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La crise grecque fait plonger les bourses


(AP)
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Angela Merkel tempère. Elle a affirmé que l'échec de l'euro serait celui de l'Europe. Elle appelle au compromis.

« La Grèce au bout du gouffre », « la Grèce le grand saut dans le vide », des titres qui ont fait la une ce matin. Devant le refus des créanciers de prolonger leur assistance, le gouvernement grec a décrété une fermeture des banques du pays et l'instauration d'un contrôle des capitaux. Athènes a aussi appelé à un referendum le week-end prochain dont l’issue pourrait décider de son appartenance à la zone Euro.

Dimanche soir, la Grèce a fermé ses banques pour éviter les retraits massifs. Elle a fermé sa bourse. Un signe qui ne trompe pas: Athènes pourrait bientôt se couper de l’union monétaire européenne, et puis ça serait la chute libre, prédisent les économistes : une paralysie de l’économie, des salaires qui n’arriveraient pas à chaque fin de mois.

Le président de la Commission européenne (CE), Jean-Claude Junker, visiblement remonté, parle de trahison et demande à la Grèce de reconsidérer. Le gouvernement d’Alexis Tsipras a aussitôt répondu, disant douter de la sincérité de Juncker.

Angela Merkel tempère. Elle a affirmé que l'échec de l'euro serait celui de l'Europe. Elle appelle au compromis. Mais le ras le bol allemand est ressenti dans sa presse : le Süddeutsche Zeitung a titré aujourd’hui: "Cette fois, Berlin est vraiment en colère".

Le président Tsipras a déjà appelé à un referendum le week-end prochain : la question posée: "Le projet d'accord en deux parties que la Commission européenne, la BCE et le FMI ont proposé à l'Eurogroupe le 25 juin doit-il être accepté?"

Un vote qui pourrait décider de l’avenir de la zone euro. En attendant, les Grecs se sont rués ce weekend vers les distributeurs automatiques pour retirer leur économies.

La Bourse d'Athènes était fermée lundi sur décision du gouvernement Tsipras, qui a aussi instauré un contrôle des capitaux après l'échec des discussions entre la Grèce et ses partenaires de la zone euro sur les moyens de fournir à Athènes les liquidités nécessaires au remboursement de 1,6 milliard d'euros dus au Fonds monétaire international (FMI) mardi.

Avec Reuters et AFP

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