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La capitale malienne s'est lancée dans une opération d'assainissement


Bamako se prépare à accueillir le sommet, Mali, le 8 août 2016 (VOA/Kassim Traore).
Bamako se prépare à accueillir le sommet, Mali, le 8 août 2016 (VOA/Kassim Traore).

En prélude au sommet Afrique-France que le Mali doit abriter en janvier 2017, la capitale malienne doit être au propre. C’est pour cela que les autorités administratives de cette ville ont engagé une opération d’assainissement des voies publiques.

L’opération a démarré non sans difficultés, car les commerçants détaillants et autres vendeurs dans les rues de Bamako ne voulaient pas quitter les artères de la capitale malienne.

Il y a des échauffourées par endroits, mais l’opération continue plusieurs voies ont été libérées, il y a aussi des pertes des côtés des détaillants.

Reportage de Kassim Traoré sur place pour VOA Afrique.

Reportage de Kassim Traoré, correspondant à Bamako pour VOA Afrique
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Débuté le 21 juillet 2016 l’opération d’assainissement des voies publiques de Bamako a des objectifs précis selon le gouverneur du district de Bamako, Sacko Ami Kane : "Il s'agit de libérer les voies publiques, il n'y a plus de place pour les piétons, ni pour les véhicules et tout le monde est mélangé."

Puisqu’il s’agit d’assainir la ville de Bamako, certains occupants des voies publiques ne voyaient aucun inconvénient comme Seyba Keita, gérant de restaurant : "Quand nous a été informés de la situation, nous avons pris les devants, on a tous enlevés, tout cassé et tout ramassé nous-même.

La capitale malienne Bamako a engagé une opération d’assainissement. (VOA/ Kassim Traoré)
La capitale malienne Bamako a engagé une opération d’assainissement. (VOA/ Kassim Traoré)

Les incompréhensions sont nées aux alentours de certains marchés de Bamako, où les forces de l’ordre ont fait usage des gaz lacrymogènes.

Pour le gouverneur les marches ne sont pas concernées, elle a déploré les échauffourées de la journée du 30 juillet passé, qui ont occasionné 5 blessés dont un grave qui est hospitalisé.

Face à la colère les responsables des différents marchés de Bamako se sont mis en coordination, pour dénoncer l’usage de la force et exiger l’arrêt des démolitions.

À chaud, le gouvernement a donné la parole aux leaders religieux afin qu’ils appellent au calme, c’est dans cette optique que l’assemblée nationale a initié des écoutes Zoumana N’Jti Doumbiaprésident de la commission loi.

Les élus de la nation ont écouté le gouverneur, les commerçants détaillants, les maires des six communes du district, et des ministres doivent être écoutés avant la synthèse qui sera soumise aux autorités.

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