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La Banque mondiale salue la baisse de la mortalité infantile


Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim
Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim
Selon un nouveau rapport publié entre autre par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et Groupe de la Banque mondiale, la mortalité infantile a été réduite de près de moitié à travers le monde depuis 1990.

Environ 6,6 millions d’enfants – soit 18 000 enfants chaque jour – sont morts en 2012 dans le monde avant d’avoir atteint leur cinquième anniversaire, alors que plus de 12 millions avaient décédé en 2002.

« Cette tendance est positive. Des millions de vies ont été sauvées, » a déclaré Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF.
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Parmi les causes principales de décès d’enfants âgés de moins de cinq ans figurent la pneumonie, la naissance prématurée, l’asphyxie du nouveau-né, la diarrhée et le paludisme. Mais à l’échelle mondiale, environ 45 % des décès d’enfants de moins de cinq ans sont liés à la sous-nutrition.

Environ la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans surviennent dans seulement cinq pays : la Chine, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan et la République démocratique du Congo.

A noter que dans un autre rapport sur la charge mondiale de la morbidité, publié récemment, la Banque mondiale a évoqué des progrès en Afrique Subsaharienne. Notamment, affirme le rapport, la diarrhée et la pneumonie font moins de victimes chez les enfants qu’il y a dix ans.
Un petit Camerounais, soigné pour malnutrition
Un petit Camerounais, soigné pour malnutrition

« Les principaux progrès sont dans le domaine des maladies infectieuses » a souligné Tim Evans, directeur à la Banque mondiale, dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « Surtout chez les enfants où on a eu des réductions importantes des maladies diarrhéiques et aussi de maladies comme la pneumonie et aussi la malnutrition ».

Si le paludisme et le VIH/sida restent les principales causes de décès précoce et d’incapacité dans la région en 2010, ces maladies auraient atteint un pic vers 2005, explique la Banque mondiale. D’autant que certains pays ont réalisé des progrès sensibles sur ce front au cours des dernières années.

« Ça, c’est à cause de l’épidémie du VIH/sida, où au début des années 1990, c’était encore un peu tôt dans l’épidémie. On a découvert l’épidémie dans les années 1980. Mais on a vu une évolution, surtout dans l’Afrique du Sud… vers l’année 2000. Et on a vu un pic vers 2005 » explique M. Evans. « Ce qui est très, très important », ajoute-t-il, « c’est que au début des années 2000, on a commencé un effort très important pour donner accès aux médicaments ».

Ces vastes efforts ont porté des fruits puisqu’à ce jour, la Banque mondiale a facilité le déploiement des programmes les plus importants au monde d’accès aux traitements pour les gens affectés par le VIH dans la région Afrique. « Presque neuf millions de personnes ont accès aux soins pour le VIH » rappelle M. Evans. Un défi colossal a été relevé, vu la complexité des traitements pour cette maladie chronique, et la nécessité de les rendre disponibles aux populations 24 heures sur 24.

En ce qui concerne le paludisme, le déploiement des moustiquaires imprégnées d’insecticides a également rendu possible de net progrès, notamment en ce qui concerne la protection des enfants, ajoute le directeur à la Banque mondiale. « Ce qui s’est passé ces dix dernières années, c’est que l’on a développé des systèmes pour distribuer les moustiquaires imprégnées aux gens qui en avaient besoin.
Un enfant sous une moustiquaire imprégnée en Somalie
Un enfant sous une moustiquaire imprégnée en Somalie

Maintenant, on a un taux de couverture des moustiquaires imprégnées qui est assez important » affirme M. Evans. « On a vu une chute des décès parmi les enfants, et aussi une chute des cas de paludisme », ajoute-t-il. A tel point que les hôpitaux qui regorgeaient à une certaine époque de victimes du paludisme, sont aujourd’hui vides. « Il y a eu un progrès très, très important dans ce domaine, conclut M. Evans.
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