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L'ONU exhorte les autorités centrafricaines à sévir contre les fauteurs de troubles


 Hervé Ladsous, chef du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, devant le Conseil de sécurité à New York, le 14 octobre 2014.
Hervé Ladsous, chef du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, devant le Conseil de sécurité à New York, le 14 octobre 2014.

Hervé Ladsous, patron des opérations de maintien de la paix, a parlé lundi devant le Conseil de sécurité des incidents qui ont marqué le référendum constitutionnel en Centrafrique.

Le Conseil a tenu ensuite des consultations à huis clos sur la situation en RCA.

"J'exhorte les autorités de la RCA, avec le soutien de la Minusca (Mission de l'ONU en RCA), à poursuivre les instigateurs et les auteurs de crimes graves", a déclaré Hervé Ladsous.

"Nous ne devons pas laisser une poignée de gens, comme cela a été le cas hier, perturber les aspirations de beaucoup à un succès du processus électoral", a-t-il ajouté.

Hervé Ladsous a souligné que "la Minusca, soutenue par l'opération (française) Sangaris, continue d'adopter une posture robuste pour protéger les civils et créer un environnement sécuritaire propice à la tenue d'élections libres et justes".

M. Ladsous a aussi "appelé tous les candidats à faire campagne pacifiquement" en vue des élections présidentielles et législatives du 27 décembre.

Le scrutin du referendum constitutionnel en Centrafrique a été exceptionnellement prolongé lundi dans le quartier musulman de Bangui en raison des violences qui ont perturbé ces élections dimanche.

Cinq personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées dimanche à Bangui, alors que des centaines d'électeurs affluaient dans les bureaux de vote.

M. Ladsous a précisé que trois Casques bleus de la Minusca avaient été blessés dans les incidents qui ont marqué le scrutin à Bangui et à Bria (centre).

Il s'est néanmoins félicité de ce que le scrutin de dimanche "se soit déroulé avec succès dans la plus grande partie du pays, y compris dans un certain nombre de points chauds comme Bambari" (centre).

Les élections, repoussées plusieurs fois, doivent clore une transition politique à bout de souffle et permettre un retour à l'ordre constitutionnel.

La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même chassée du pouvoir début 2014.

Avec AFP

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