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L'Ecosse dévoile son plan pour rester dans le marché unique après le Brexit


Les manifestants pro et anti-Brexit se tiennent devant la Cour suprême le troisième jour de la contestation d'une décision du tribunal selon laquelle le gouvernement de Theresa May a besoin de l'approbation du Parlement pour entamer le processus de quitter l'Union européenne,
Les manifestants pro et anti-Brexit se tiennent devant la Cour suprême le troisième jour de la contestation d'une décision du tribunal selon laquelle le gouvernement de Theresa May a besoin de l'approbation du Parlement pour entamer le processus de quitter l'Union européenne,

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a présenté mardi son plan pour que l'Écosse, qui a voté pour un maintien dans l'Union européenne, reste membre du marché unique en dépit du Brexit, menaçant à nouveau d'un référendum d'indépendance si nécessaire.

"Nous sommes déterminés à ce que l'Écosse conserve sa place au sein du marché unique", a déclaré Mme Sturgeon à Édimbourg, lors de la présentation de son plan pour que l'Écosse conserve sa place au sein du marché unique européen.

"J'accepte le fait qu'il y ait un mandat, confié par l'Angleterre et le pays de Galles, pour faire sortir le Royaume-Uni de l'Union européenne. Mais je n'accepte pas l'idée qu'il y ait un mandat pour sortir quelque partie que ce soit du Royaume-Uni du marché unique", a-t-elle dit.

"Les Ecossais n'ont pas voté pour le Brexit, et un +Brexit dur+ causerait un grave préjudice à l'économie écossaise", a affirmé la cheffe du parti indépendantiste écossais (SNP), estimant qu'une sortie du marché unique "pourrait coûter 80.000 emplois" à la région.

Dans son plan, elle propose que l'Écosse, qui a voté à 62% pour rester dans l'UE lors du référendum du 23 juin, reste membre du marché unique à travers l'Espace économique européen (EEE) et l'Association européenne de libre-échange (AELE), à l'instar de la Norvège, de l'Islande et du Liechtenstein, trois états non-membres de l'UE.

Elle a toutefois ajouté que son "option favorite" est celle d'une Écosse indépendante et membre de l'UE.

Réagissant à ces propositions, la Première ministre britannique Theresa May s'est dit prête à les étudier "sérieusement", tout en mettant en garde contre les velléités indépendantistes des nationalistes écossais.

"Si l'Ecosse devait devenir indépendante, non seulement elle ne serait plus un membre de l'Union européenne mais elle ne serait plus non plus un membre du marché unique de l'Union européenne ni un membre du marché unique du Royaume-Uni", a-t-elle dit devant une commission du Parlement.

Un porte-parole de la Première ministre britannique Theresa May avait souligné auparavant que le gouvernement était "déterminé à obtenir un accord (...) qui soit valable pour le Royaume-Uni dans son ensemble -- ce qui inclut clairement l'Écosse".

"La meilleure façon d'y parvenir est que le gouvernement et les administrations locales travaillent ensemble", a-t-il ajouté.

Mme May a assuré à de nombreuses reprises qu'elle activerait l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui ouvrira les négociations de sortie de l'UE, avant la fin du mois de mars.

AVEC AFP

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