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L’accord sur le nucléaire iranien ouvre une nouvelle ère dans les relations internationales.


Le Secrétaire d’Etat John Kerry posant avec son homologue de l'UE, les ministres des Affaires étrangères du groupe P5 + 1 et le ministre iranien des Affaires étrangères Zarif après l’accord nucléaire, à Vienne, en Autriche, le 14 Juillet 2015.
Le Secrétaire d’Etat John Kerry posant avec son homologue de l'UE, les ministres des Affaires étrangères du groupe P5 + 1 et le ministre iranien des Affaires étrangères Zarif après l’accord nucléaire, à Vienne, en Autriche, le 14 Juillet 2015.

Cet "accord important et historique" peut "contribuer de manière essentielle à la paix et la stabilité dans la région et au-delà", a jugé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

De Washington à Moscou en passant par Téhéran, les dirigeants du monde ont salué mardi l'accord nucléaire conclu à Vienne, y voyant la "chance" d'une nouvelle ère dans les relations internationales, à l'exception d'Israël, ennemi de Téhéran, qui dénonce une "erreur historique".

Cet accord parachève d'intenses négociations entre l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) pour solder ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans.

"Grâce à cet accord, la communauté internationale sera capable de s'assurer que la République islamique d'Iran ne développe pas une arme nucléaire", s'est félicité le président américain Barack Obama, qui a fait de cette question l'une des priorités de sa politique étrangère.

Cet accord, "fondé sur les vérifications" plutôt que la confiance, "nous donne une chance d'aller dans une nouvelle direction. Nous devons la saisir", a-t-il ajouté tout en soulignant que si l'Iran ne respectait pas ses engagements, "toutes les sanctions" seraient rétablies.

Fait rare: l'allocution de M. Obama a été retransmise en direct par la télévision publique iranienne. C'était la seconde fois en 36 ans pour un discours d'un président américain.

Cet "accord important et historique" peut "contribuer de manière essentielle à la paix et la stabilité dans la région et au-delà", a jugé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg a également salué "une percée historique" qui, une fois mise en oeuvre, "renforcera la sécurité internationale".

A Londres, le Premier ministre David Cameron a salué un accord "historique" qui "contribuera à faire de notre monde un endroit plus sûr".

A Paris, le président François Hollande s'est réjoui d'un accord "très important" qui démontre que "le monde avance", appelant Téhéran à en profiter pour "aider" la coalition internationale sur le dossier syrien.

A Moscou, le président russe Vladimir Poutine a jugé que la communauté internationale pouvait désormais pousser "un grand soupir de soulagement".

Du côté iranien, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei et le président modéré Hassan Rohani se sont dit satisfaits.

"Tous nos objectifs ont été atteints" a affirmé Hassan Rohani.

La conclusion de l'accord a en revanche provoqué la colère du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui bataille depuis des mois pour le dénoncer. "Cet accord est une erreur historique pour le monde", a-t-il déclaré à Jérusalem. "Israël n'est pas lié par cet accord avec l'Iran car l'Iran continue à vouloir notre destruction. Nous saurons toujours nous défendre", a-t-il prévenu.

Le Canada, soutien inconditionnel d'Israël, a également critiqué l'accord, jugeant, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, que l'Iran restait "l'une des plus importantes menaces à la paix et à la sécurité internationales".

En Syrie, le président Bachar al-Assad a félicité son allié iranien chiite pour sa "grande victoire". (Avec AFP).

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