Le ministre kényan de l'Intérieur, Joseph Nkaissery, a indiqué que l’enquête ouverte sur la responsabilité des personnes mises en cause pourrait mener à leur inculpation si les cas de négligence sont avérés.
Selon M. Nkaissery, une enquête préliminaire sur la réponse à cette attaque avait montré que des responsables, parmi lesquels de hauts gradés de la police, n'avaient pas mobilisé leurs services avant ce raid sanglant, en dépit de renseignements y faisant allusion.
L’attaque, perpétrée par un commando le 2 avril à l’université Garissa, avait couté la vie à 188 personnes, parmi lesquelles 142 étudiants.
L’attaque de Garissa avait été revendiquée par le groupe islamique al-Shabaab affilié à Al-Qaïda. Les comabttants des Shabaab ont multiplié ces dernières années les attentats au Kenya, pays miné par la corruption et au système sécuritaire défaillant, en représailles à l'intervention militaire kényane lancée dans le Sud somalien fin 2011.