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Kampala affirme que l'armée congolaise a tué quatre policiers ougandais


Les membres de l'unité maritime de la police de l'Ouganda participent à une opération de sauvetage sur le lac Albert près de Ntoroko sud-ouest de la capitale ougandaise Kampala, 23 mars 2014.
Les membres de l'unité maritime de la police de l'Ouganda participent à une opération de sauvetage sur le lac Albert près de Ntoroko sud-ouest de la capitale ougandaise Kampala, 23 mars 2014.

Les quatre policiers ont, selon l’Ouganda, été abattus par des militaires congolais dans une altercation sur des activités de pêche illégale sur le lac Albert.

La police ougandaise a accusé l'armée congolaise d'avoir tué quatre de ses agents sur le lac Albert, qui marque une partie de la frontière entre les deux pays.

"Quatre de nos officiers ont été pris pour cible et tués par l'armée de République démocratique du Congo samedi soir alors qu'ils répondaient à un appel concernant des activités de pêche illégale sur la partie ougandaise du lac Albert", a déclaré à l'AFP le commandant de la police locale, Denis Namuwoza.

"Les troupes congolaises ont confisqué notre bateau et les pistolets, et ont emmené les corps à Beni", a-t-il ajouté.

Il était toutefois impossible dans l'immédiat de vérifier de source indépendante l'identité des hommes armés.

"Il y a eu des échanges de tirs" entre les "forces de deux pays amis" sur le lac Albert, a déclaré à Kinshasa le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, interrogé par l'AFP.

"C'est un incident que nous déplorons", a-t-il dit, ajoutant qu'"une commission d'enquête mixte [RDC-Ouganda avait] été mise en place pour mener des investigations, afin de savoir exactement ce qui s'est passé : où, quand, comment".

En attendant "les résultats de l'enquête", la RDC ne peut "se permettre de porter des accusations" dans un sens ou dans l'autre, a-t-il ajouté, sans confirmer ni infirmer le bilan de l'incident frontalier.

Selon le quotidien ougandais Daily Monitor, les tensions entre forces de sécurité congolaises et ougandaises ont augmenté ces dernières années sur et aux alentours du lac Albert, les deux pays arrêtant régulièrement des soldats et policiers de l'autre nation, qu'ils relâchent ensuite généralement.

Avec AFP

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