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Plus de pouvoir octroyé au roi après un amendement de la Constitution en Jordanie


Sa Majesté Abdullah II, Roi de Jordanie, Washington, 1er septembre 2010
Sa Majesté Abdullah II, Roi de Jordanie, Washington, 1er septembre 2010

Le Parlement jordanien a adopté un amendement à la Constitution donnant au roi plus de liberté pour nommer ou limoger de hauts responsables de l'Etat.

La chambre des députés a approuvé, avec 123 élus sur 142, l'ajout d'un paragraphe à l'article 40 de la Constitution, donnant au roi le droit de choisir son successeur, de nommer le président du Conseil de la magistrature et de la Cour constitutionnelle, sans passer par le gouvernement comme il devait le faire jusqu'alors.

Selon la Constitution, le roi exerce son pouvoir exécutif par l'intermédiaire du Premier Ministre et des autres membres du gouvernement.

Le roi, qui est le commandant en chef des forces armées, peut aussi désormais nommer ou limoger les chefs de l'armée, des renseignements et de la garde nationale et de choisir le président et les membres de la Chambre des notables (Sénat), sans avoir l'obligation de passer par le gouvernement.

Cet amendement ne donne pas de "nouveaux" pouvoirs au roi, a estimé le président de la commission juridique du Parlement Abdelmonem Aoudat, qui a expliqué que le monarque dispose déjà de ces prérogatives.

Dans les faits, il était jusqu'à présent très rare que le gouvernement mette son véto à la nomination par le roi d'un haut responsable.

La dernière adoption d'un amendement de la Constitution remonte à 2011 et avait porté notamment sur la création d'une commission indépendante pour superviser les elections.

Avec AFP

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