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JO-2016/Dopage: Russie et Kenya étroitement surveillés, dans tous les sports


Photo d'archives: Un fan de patinage russe tenant le drapeau national au dessus des anneaux olympiques, 18 février 2014, (AP Photo / David J. Phillip)
Photo d'archives: Un fan de patinage russe tenant le drapeau national au dessus des anneaux olympiques, 18 février 2014, (AP Photo / David J. Phillip)

Pour le CIO, il y a désormais des "doutes sérieux sur la présomption d'innocence" des sportifs de ces deux pays, et plus uniquement dans l'athlétisme.

La Russie et le Kenya placés sous étroite surveillance avant les jeux Olympiques: pour le CIO, à six semaines de Rio, il y a désormais des "doutes sérieux sur la présomption d'innocence" des sportifs de ces deux pays, et plus uniquement dans l'athlétisme.

"Il y a des doutes sérieux sur la présomption d'innocence des athlètes russes et kényans", a asséné mardi Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), à l'issue d'un "sommet olympique" à Lausanne, qui abordait notamment la question de la présence possible d'athlètes russes aux JO de Rio (5-21 août).

C'est pourquoi, pour pouvoir aller aux jeux Olympiques de Rio cet été, "les athlètes de ces deux pays devront être déclarés éligibles par leurs fédérations internationales respectives, après une évaluation individuelle", a précisé le patron du CIO, parlant d'une décision prise "à l'unanimité" par les représentants présents mardi en Suisse.

Cette mention de "fédérations internationales respectives" souligne que tous les sports sont concernés et pas seulement l'athlétisme, même si Thomas Bach ne fait jamais mention nommément d'un autre sport.

"Chaque Fédération internationale doit prendre une décision sur l'éligibilité de ces athlètes. (...) Dans ce processus, l'absence de contrôle antidopage positif réalisé dans le pays concerné ne doit pas être considérée comme suffisante. Les Fédérations internationales devront prendre en compte d'autres tests, supervisés et approuvés par les autorités internationales", et notamment l'Agence mondiale antidopage.

Concernant l'athlétisme russe, et sans surprise, le CIO a renouvelé son soutien sans faille à la décision de la fédération internationale d'athlétisme de prolonger vendredi la suspension de la fédération russe, privant de facto la grande majorité des athlètes russes des Jeux de Rio.

"Le sommet confirme, respecte et approuve la décision prise par l'IAAF vendredi", a déclaré Thomas Bach.

Pour les athlètes russes qui seraient repêchés par l'IAAF, après avoir prouvé être +propre+, "ils participeront sous drapeau russe" aux JO, et non sous la bannière olympique comme ce sera le cas pour l'équipe de réfugiés, a précisé Thomas Bach.

"Ils concourront sous les couleurs russes car seuls les membres affiliés au comité national olympique peuvent participer aux JO. Or le comité national olympique russe n'est pas suspendu", a-t-il expliqué.

Depuis Tcheboksary, où se déroulent les championnats de Russie, la tsarine de la perche Yelena Isinbayeva avait de toute façon refusé par avance de concourir sous drapeau olympique.

"Je suis Russe, j'ai un pays, j'ai un drapeau", avait clamé la double championne olympique. "Notre équipe ne boycotte pas les jeux Olympiques et il n'y a pas de guerre dans notre pays. Nous n'avons donc aucune raison de concourir sous le drapeau olympique"

Avec AFP

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