La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la Guinée poursuivait, dimanche 6 octobre 2013, la publication des résultats partiels et provisoires des élections législatives. Mais l’Opposition a dénoncé des fraudes et rejeté les résultats. Écoutez le reportage de notre correspondant en Guinée, Zakaria Camara :
Le porte-parole de l’Opposition, Aboubacar Sylla, a affirmé que son camp réclamait l’annulation du scrutin du 28 septembre pour raison de fraude, dit-il.
La mouvance présidentielle a dénoncé, elle aussi, des bourrages d’urnes. Toutefois, Kiridi Bangoura, l’un de ses porte-paroles, a indiqué à la presse que son camp appelait au calme et préférait utiliser les voies de recours.
La crise post-électorale inquiète les Guinéens
Cette crise post-électorale inquiète les Guinéens, tout comme l’ONU qui a dépêché son médiateur sur place. Saïd Djinnit a présidé le comité de suivi du processus électoral. M Djinnit propose que les circonscriptions dont les résultats sont sujets à contestation fassent l’objet d’un examen rigoureux jusqu’au plus haut niveau des institutions judiciaires de l’État, et que les contentieux soient tranchés de manière impartiale.
Une fois que les résultats complets et provisoires seront publiés par la CENI, il reviendra à la Cour suprême de proclamer les résultats définitifs.
La Guinée n’avait pas organisé d’élections législatives depuis 2002. Elles devaient se tenir six mois après l’élection du Président Alpha Condé. Mais la crise de confiance entre pouvoir et opposition n’a pas permis l’organisation du scrutin.
Cinq millions d’électeurs étaient convoqués aux urnes le samedi 28 septembre 2013 pour élire 114 députés.
Le porte-parole de l’Opposition, Aboubacar Sylla, a affirmé que son camp réclamait l’annulation du scrutin du 28 septembre pour raison de fraude, dit-il.
La mouvance présidentielle a dénoncé, elle aussi, des bourrages d’urnes. Toutefois, Kiridi Bangoura, l’un de ses porte-paroles, a indiqué à la presse que son camp appelait au calme et préférait utiliser les voies de recours.
La crise post-électorale inquiète les Guinéens
Cette crise post-électorale inquiète les Guinéens, tout comme l’ONU qui a dépêché son médiateur sur place. Saïd Djinnit a présidé le comité de suivi du processus électoral. M Djinnit propose que les circonscriptions dont les résultats sont sujets à contestation fassent l’objet d’un examen rigoureux jusqu’au plus haut niveau des institutions judiciaires de l’État, et que les contentieux soient tranchés de manière impartiale.
Une fois que les résultats complets et provisoires seront publiés par la CENI, il reviendra à la Cour suprême de proclamer les résultats définitifs.
La Guinée n’avait pas organisé d’élections législatives depuis 2002. Elles devaient se tenir six mois après l’élection du Président Alpha Condé. Mais la crise de confiance entre pouvoir et opposition n’a pas permis l’organisation du scrutin.
Cinq millions d’électeurs étaient convoqués aux urnes le samedi 28 septembre 2013 pour élire 114 députés.