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Un proche du guide suprême iranien ironise sur la diplomatie de Trump


Des Iraniens marchent sur le portrait de Donald Trump et le drapeau des Etats-Unis, le 10 février a Teheran.
Des Iraniens marchent sur le portrait de Donald Trump et le drapeau des Etats-Unis, le 10 février a Teheran.

Un proche du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a ironisé sur les faux pas diplomatiques du président américain Donald Trump, qui n'a par ailleurs "pas pu empêcher les pays européens d'approfondir leurs relations avec l'Iran", dans un entretien publié vendredi.

M. Trump n'a "pas pu empêcher les pays européens d'approfondir leurs relations avec l'Iran, notamment la France", souligne Ali Akbar Velayati, conseiller diplomatique de l'ayatollah Ali Khamenei, dans un entretien au quotidien français Le Monde et à la télévision France 24.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, était en visite en Iran les 30 et 31 janvier, accompagné par une importante délégation économique, rappelle-t-il.

"M. Trump est un expert en déclarations contradictoires. C'est comme s'il ne tenait pas à garder ses amis", ajoute le responsable iranien, sur fond de tensions croissantes entre Téhéran et Washington.

"Il estime que l'Union européenne ne sert à rien, qu'elle est désastreuse. Il propose à la France et à l'Allemagne de sortir, comme le Royaume-Uni, de l'UE pour que cette Union éclate. Il critique l'OTAN et demande sa dissolution. Il attaque le Japon, l'Allemagne, la Chine, l'Amérique latine et, en premier lieu, le Mexique", énumère-t-il.

"Il faut vraiment chercher pour trouver de rares pays avec lesquels Donald Trump n'est pas en conflit", conclut M. Velayati.

Depuis l'investiture de M. Trump le 20 janvier, le ton n'a cessé de monter entre Washington et Téhéran.

L'annonce il y a une semaine des nouvelles sanctions américaines, liées à un tir de missiles balistiques par l'Iran, a entraîné la riposte immédiate de Téhéran qui a annoncé des mesures de réciprocité visant "des individus et des entreprises américaines" soutenant des groupes "terroristes".

Cette réciprocité avait déjà été appliquée contre des Américains après la décision par Washington d'interdire l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, dont l'Iran.

Avec AFP

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