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450 responsables de réseaux sociaux "arrêtés ou convoqués" en Iran


Des techniciens surveillent le flux de données dans la salle de contrôle d'un fournisseur de services Internet à Téhéran, en Iran, le 15 février 2011. (Reuters)
Des techniciens surveillent le flux de données dans la salle de contrôle d'un fournisseur de services Internet à Téhéran, en Iran, le 15 février 2011. (Reuters)

Ces responsables de pages sur les réseaux sociaux ou d'applications comme Telegram, WhatsApp ou Instagram, utilisables sur les smartphones, ont été "arrêtés ou convoqués", a rapporté un site internet dépendant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pouvoir.

"Ces personnes menaient des activités immorales, insultaient les croyances religieuses ou avaient des activités illégales dans le domaine de la mode", a indiqué le site Gherdab, organe du centre de sécurité cyber des Gardiens de la révolution.

Le site affirme que ces "personnes sont poursuivies devant la justice" mais ne dit pas combien, sur les 450, ont été arrêtées.

L'information a été également rapportée par l'agence Isna.

Depuis plusieurs années, les autorités tentent de contrôler les réseaux sociaux et interdisent notamment l'accès à Facebook ou Twitter, mais cette mesure est très largement contournée grâce à l'utilisation de logiciels faciles à se procurer et peu chers.

Le président Hassan Rohani, un religieux modéré, a régulièrement jugé inutiles ces tentatives d'interdiction ou de restriction des réseaux sociaux.

L'Iran travaille à un accès sélectif et contrôlé des réseaux sociaux. Une police de la "cybercriminalité", chargée de faire la chasse aux contenus illicites et aux blogs contestataires, a également été créée.

Plus de 20 millions d'Iraniens (sur 80 millions) utilisent Telegram, surtout sur leurs smartphones. Plus de la moitié de la population utilise internet.

Avec AFP

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