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CPI : la libération de Mbarushimana confirmée en appel


La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale a décidé contre le procès du Rwandais accusé de crimes de guerre

Callixte Mbarushimana faisait face à huit chefs d'accusation de crimes de guerre et cinq chefs d’accusation de crimes contre l'humanité en relation avec des cas de viol, d’assassinat, et de torture de civils dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Mais les juges de la CPI ont ordonné sa libération en Décembre, en disant qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour montrer qu'il pouvait être tenu pénalement responsable.

La cour d'appel a confirmé la décision mercredi, rejetant une motion des procureurs.



Selon l’accusation, Mbarushimana était un haut dirigeant du groupe rebelle FDLR ou Forces démocratiques pour la libération du Rwanda. Le groupe, basé dans l'Est du Congo, mena des attaques contre les populations civiles du Nord- et Sud-Kivu en 2009. Les FDLR ont été créées par des Hutus qui ont pris part au meurtre des Tutsis rwandais en 1994 et ont fui au Congo après la fin du génocide.

Les autorités françaises ont arrêté Callixte Mbarushimana à Paris l'an dernier sur un mandat de la CPI. Il avait reçu le statut de réfugié en France en 2003.

Ecoutez la réaction de son avocat, Me Arthur Vercken.

La VOA a joint également le président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda. Cliquez ci-dessous pour un extrait de cet entretien.

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