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Hillary Clinton dénonce l'Arabie Saoudite, le Koweït et le Qatar après la tuerie homophobe d'Orlando


La candidate démocrate à la Maison-Banche Hillary Clinton donne un discours à Washington, le 10 juin 2016.
La candidate démocrate à la Maison-Banche Hillary Clinton donne un discours à Washington, le 10 juin 2016.

La candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, a dénoncé le rôle de l'Arabie saoudite, du Qatar et du Koweït dans le financement mondial de l'idéologie extrémiste, au lendemain de l'attentat d'Orlando aux Etats-Unis.

"Il est plus que temps que les Saoudiens, les Qataris, les Koweïtiens et d'autres empêchent leurs ressortissants de financer des organisations extrémistes", a déclaré Hillary Clinton lors d'un discours à Cleveland (Ohio). "Il faut qu'ils cessent de soutenir les écoles et les mosquées radicales qui ont conduit trop de jeunes sur le chemin de l'extrémisme dans le monde".

Le tueur d'Orlando, Omar Mateen, est un Américain d'origine afghane qui avait prêté allégeance à l'organisation Etat islamique avant de commettre son crime, assassinant 49 personnes ce week-end dans un club gay.

Le massacre a bouleversé la campagne présidentielle et Hillary Clinton a consacré un discours déjà prévu pour expliquer son plan de lutte contre la menace jihadiste, non seulement à l'étranger, mais à l'intérieur des frontières.

"Le terroriste d'Orlando est peut-être mort, mais le virus qui a empoisonné son âme est bien vivant", a-t-elle dit, lors d'une intervention sobre, sans musique ni banderole électorale, avec des drapeaux américains en guise de décoration.

"La menace métastase", a-t-elle déclaré. "Nous devons être aussi souples et versatiles que nos ennemis. En tant que présidente, l'identification et l'arrestation des loups solitaires seront une haute priorité".

La candidate a également renouvelé son appel à un durcissement de la législation sur les ventes d'armes afin d'empêcher des personnes comme Omar Mateen, qui fut un temps surveillé et interrogé par le FBI, de se procurer librement des armes à feu.

"Si vous êtes considérés comme trop dangereux pour avoir le droit de prendre un avion, c'est que vous êtes trop dangereux pour avoir le droit d'acheter une arme à feu aux Etats-Unis", a-t-elle dit.

Comme en décembre dernier, après les attentats de Paris et San Bernardino, Hillary Clinton s'est enfin dite favorable à l'interdiction des armes d'assaut, ces pistolets ou fusils semi-automatiques utilisés par les auteurs de fusillades.

Avec AFP

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