Les avocats de la défense de l'ancien président tchadien Hissène Habré ont tenu une conférence de presse mercredi affirmant que leur client ne voulait pas coopérer avec le tribunal spécial établi au Sénégal pour le juger pour les crimes commis au cours de son règne de huit ans qui a pris fin en 1990.
Habré a été arrêté dimanche, plus de 20 ans après avoir fui le Tchad où il a été chassé du pouvoir par un putsch militaire. Les juges l'ont accusé mardi de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture.
L’un des avocats de la défense, El Hadji Diouf, a déclaré mercredi que les diverses mesures prises par les autorités sénégalaises pour établir le tribunal devant juger Habré n'avaient aucun fondement juridique et faisaient partie d'un effort délibéré pour mettre Habré derrière les barreaux, indépendamment des preuves.
Quant à la responsabilité d’Idriss Deby sous le régime Habré, le gouvernement tchadien a préféré se taire, quand Timothée Donangmaye a posé la question au ministre de la communication, Hassan Sylla, qui fait part ici de sa réaction quant à l’annonce de l’inculpation de l’ancien président tchadien.
Habré a été arrêté dimanche, plus de 20 ans après avoir fui le Tchad où il a été chassé du pouvoir par un putsch militaire. Les juges l'ont accusé mardi de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture.
L’un des avocats de la défense, El Hadji Diouf, a déclaré mercredi que les diverses mesures prises par les autorités sénégalaises pour établir le tribunal devant juger Habré n'avaient aucun fondement juridique et faisaient partie d'un effort délibéré pour mettre Habré derrière les barreaux, indépendamment des preuves.
Quant à la responsabilité d’Idriss Deby sous le régime Habré, le gouvernement tchadien a préféré se taire, quand Timothée Donangmaye a posé la question au ministre de la communication, Hassan Sylla, qui fait part ici de sa réaction quant à l’annonce de l’inculpation de l’ancien président tchadien.