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Guinée équatoriale : début du recensement électoral avant la présidentielle


Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le 21 janvier 2012 à Bata.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le 21 janvier 2012 à Bata.

Le recensement électoral prendra fin le 30 janvier. L'élection présidentielle, à laquelle le chef de l'Etat Teodoro Obiang Nguema est candidat, devrait se tenir en novembre.

Les opérations de recensement électoral ont débuté vendredi 15 janvier en Guinée équatoriale en prévision de la présidentielle prévue cette année, a annoncé la radio officielle.

Le chef de l'Etat Teodoro Obiang Nguema, qui dirige ce pays d'Afrique centrale d'une main de fer depuis 1979 et dont le régime est régulièrement sous le feu des critiques pour sa répression des opposants, est quasiment assuré de remporter cette élection.

"Le recensement électoral pour l'élection présidentielle commence le 15 janvier et prend fin le 30", a indiqué la radio d'Etat qui diffuse des appels de responsables politiques à la population à s'inscrire massivement sur les listes.

L'élection présidentielle devrait se tenir en novembre, mais selon des sources concordantes à Malabo, elle pourrait être avancée à juin.

L'opposition réservée

Dans un communiqué conjoint, trois partis politiques d'opposition - la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), les Citoyens pour l'innovation (CI) et l'Union du centre-droit (UCD) ont fait part de leurs réserves sur la validité des opérations, en mettant en avant leur manque de transparence.

Quelque 291 000 électeurs s'étaient inscrits lors de la dernière élection présidentielle, en 2009.

Doyen par la longévité au pouvoir des chefs d'Etat africains, M. Obiang Nguema s'est déclaré candidat à un nouveau septennat en novembre.

Né le 5 juin 1942, il avait renversé par un coup d'État en 1979 le régime sanguinaire de son oncle, Macias Nguema.

Son propre régime est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l'homme pour sa violente répression à l'encontre des opposants politiques, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l'ampleur de la corruption dans le pays.

Avec AFP

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