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Obama envisage de nouveaux transferts de détenus de Guantanamo avant son départ


Un prisonnier se promène dans une zone communale du centre de détention de Guantanamo, à la base navale de Guantanamo, à Cuba, 7 juin 2014.
Un prisonnier se promène dans une zone communale du centre de détention de Guantanamo, à la base navale de Guantanamo, à Cuba, 7 juin 2014.

La Maison Blanche envisage de nouveaux transferts de détenus de la prison de Guantanamo vers d'autres pays, a annoncé mardi son porte-parole interrogé sur un tweet de Donald Trump mettant en garde contre une telle initiative.

"Je m'attends à d'autres transferts", a déclaré Josh Earnest, soulignant que les commentaires du président élu n'auraient aucun impact sur la décision de Barack Obama, au pouvoir jusqu'au 20 janvier.

Le président élu Donald Trump a martelé mardi son opposition à tout nouveau transfert de détenus de la prison militaire américaine controversée de Guantanamo vers d'autres pays, mettant en garde contre des individus "dangereux".

La Maison Blanche envisage de nouveaux transferts de détenus de la prison de Guantanamo vers d'autres pays, a annoncé mardi son porte-parole interrogé sur un tweet de Donald Trump mettant en garde contre une telle initiative.

"Je m'attends à d'autres transferts", a déclaré Josh Earnest, soulignant que les commentaires du président élu n'auraient aucun impact sur la décision de Barack Obama, au pouvoir jusqu'au 20 janvier.

"Il ne devrait plus y avoir de libérations à Gitmo", a tweeté le président élu.

"Ce sont des gens extrêmement dangereux, ils ne devraient pouvoir retourner sur le champ de bataille", a ajouté la magnat de l'immobilier qui, durant la campagne, avait affiché sa volonté de garder ouverte cette prison située sur l'île de Cuba et "de la remplir de mauvais gars".

Selon le New York Times, la Maison Blanche pourrait annoncer prochainement un nouveau transfert de près de 20 détenus qui seraient répartis entre l'Italie, Oman, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

Barack Obama, qui n'a jamais réussi à trouver un compromis avec le Congrès, n'aura pas tenu sa promesse de fermer cette prison qui incarne, à travers le monde, les excès dans la lutte anti-terroriste des Etats-Unis après les attentats du 11-Septembre 2001.

Il aura cependant sensiblement réduit le nombre de détenus s'y trouvant. Quand il a pris ses fonctions en janvier 2009, ils étaient 242. Ils sont aujourd'hui 59.

Avec AFP

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