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France : Marine Le Pen pose les premiers jalons de sa campagne


Perezida Paul Kagame w'u Rwanda
Perezida Paul Kagame w'u Rwanda

La candidate de l'extrême droite française à la présidentielle de 2017, Marine Le Pen, a posé samedi les premiers jalons de sa campagne, en intronisant son directeur de campagne et en levant un coin de voile sur son calendrier.

La présidente du Front national (FN) a désigné le sénateur-maire FN de Fréjus (sud-est) David Rachline, 28 ans, comme directeur de sa campagne, en amont du rendez-vous de rentrée de son mouvement dans cette ville.

Marine Le Pen a ensuite annoncé qu'elle commencerait sa "campagne présidentielle proprement dite mi-février avec une convention présidentielle."

"Il y aura deux séquences dans cette campagne, la pré-campagne et la campagne. La campagne ne peut pas se dérouler sans adversaire", a-t-elle dit devant des journalistes, en référence à la primaire à droite fin novembre et celle annoncée à gauche en janvier.

Pendant l'automne, le FN organisera huit conventions thématiques, dont la première sur l'éducation se tiendra jeudi à Paris.

L'objectif pour Marine Le Pen est aussi de mettre à profit cette période pour tenter de crédibiliser son parti et son image de dirigeante, l'eurodéputée étant toujours perçue dans l'opinion comme extrêmement clivante, bien qu'elle ait décliné à l'envi depuis le début de l'année le slogan-objectif de "la France apaisée".

"J'ai hâte que le match ait lieu", a affirmé Mme Le Pen, qui espère faire mentir les sondages la donnant présente au deuxième tour de la présidentielle mais systématiquement battue au final, quel que soit le candidat de droite, avec une très large marge.

Marine Le Pen, qui devait prononcer dimanche son discours majeur du week-end, a par ailleurs attaqué l'ancien président français Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de droite, en l'accusant d'avoir été le "promoteur d'une immigration massive, d'un laxisme total ou d'un communautarisme ravageur".

Ses déclarations n'ont pas pu être écoutées par tous les journalistes, dont certains ont vu leur accréditation refusée par le FN. Alors qu'une dizaine de sociétés de journalistes de grandes rédactions ont protesté contre cette "censure", Marine Le Pen a justifié ainsi cette interdiction : "Ce ne sont pas des journalistes, ce sont des militants politiques".

Avec AFP

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