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Monchi se verrait bien exercer en France ou en Italie


Directeur sportif à la mode en Europe, Monchi a failli quitter Séville l'été dernier, avant de se raviser. Mais il se verrait bien exercer un jour en France ou en Italie.

"Vu les modèles de direction sportive qui existent là-bas, ce sont peut-être les championnats qui pourraient me plaire le plus, parce que la figure du directeur sportif y est importante", a fait valoir le dirigeant, sous contrat avec Séville jusqu'en 2020.

"Le championnat anglais est très attrayant mais peut-être que mon profil de directeur sportif lui convient moins, parce que le modèle y est différent", a-t-il ajouté.

En poste au Séville FC depuis 2000, Ramon Rodriguez Verdejo, dit Monchi, a connu une intersaison riche de doutes l'été dernier, allant jusqu'à communiquer au club andalou son désir de partir "pour raisons personnelles". La direction sévillane a néanmoins réussi à faire changer d'avis le directeur sportif, dont le nom a notamment été cité du côté de l'AS Rome.

"J'ai vécu l'été le plus difficile de ma carrière, notamment pour des raisons personnelles", confie Monchi à l'AFP, entretenant le flou autour de son avenir.

"Aujourd'hui, chaque fois que je viens au club, je me dis que je vais rester à Séville pour les 100 prochaines années. Ce qui arrivera, c'est un autre débat, mais ma manière de travailler ne dépend pas du fait de prolonger ou non", explique-t-il.

Avec beaucoup de méthode dans la supervision des joueurs et de flair dans leur recrutement, Monchi a multiplié les plus-values à la revente ces dernières années. Tout en constituant une équipe très compétitive qui a remporté cinq fois l'Europa League (2006, 2007, 2014, 2015, 2016).

Selon un récent décompte réalisé par la revue espagnole Libero, depuis sa nomination en 2000-2001, le dirigeant a totalisé des ventes à hauteur d'environ 500 M EUR, tout en recrutant pour une enveloppe de seulement 360 M EUR.

Mais l'intéressé, ancien gardien de but de Séville dans les années 1990, reconnaît qu'il n'aurait jamais imaginé avoir autant de réussite dans ses fonctions.

"Je suis devenu directeur sportif par nécessité, au début je n'avais aucune idée de ce que cela signifiait", dit-il.

"Ce n'était pas par vocation, et puis, un jour, je me suis retrouvé avec un agenda à décider des recrutements en tant que responsable du club. J'ai progressé petit à petit, en apprenant, en m'inspirant d'autres clubs. Et en corrigeant ses erreurs, on finit par créer un modèle."

Avec AFP

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