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Fonds iraniens gelés : Ban Ki-moon est prêt à jouer les médiateurs


 Ban Ki-Moon et l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique, Téhéran, Iran, le 29 août 2012. (AP Photo/Office of the Iranian Supreme Leader)
Ban Ki-Moon et l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique, Téhéran, Iran, le 29 août 2012. (AP Photo/Office of the Iranian Supreme Leader)

Le secrétaire général des Nations unies est prêt à faire office de médiateur dans le litige entre les Etats-Unis et l'Iran concernant les fonds de Téhéran gelés par Washington, mais uniquement si les deux pays le demandent

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a demandé à M. Ban jeudi dans un courrier d'"offrir ses bons offices de façon à convaincre le gouvernement américain de respecter ses obligations internationales (...) et de libérer les fonds iraniens gelés dans des banques américaines".

Réponse vendredi du porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric: "Les bons offices du secrétaire général sont toujours disponibles pour peu que les deux parties sujettes à de quelconques tensions ou problèmes le réclament".

Le 20 avril, la Cour suprême américaine a décidé que l'Iran devrait s'acquitter de près de deux milliards de dollars de compensations sur des fonds gelés aux Etats-Unis. Ces compensations sont réclamées par plus de 1.000 victimes américaines d'attentats fomentés ou soutenus par Téhéran, selon les familles, notamment des attentats contre des garnisons américaines à Beyrouth en 1983 et en Arabie saoudite en 1996.

Dans son courrier à M. Ban, M. Zarif a qualifié cette décision de "vol organisé sous couvert de décision légale" et de "déni de justice". Il a prévenu que l'Iran se réservait "le droit d'entreprendre les actions légales appropriées, y compris des contre-mesures nécessaires et proportionnées".

La décision de la Cour américaine intervient dans un contexte sensible de difficile rapprochement entre les diplomaties iranienne et américaine, neuf mois après la signature à Vienne de l'accord historique sur le programme nucléaire iranien.

Ce règlement s'est traduit par une levée en principe de sanctions internationales contre l'Iran.
Avec AFP

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