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Fifa: le Cheikh Salman en faveur d'une séparation entre foot et "business"


Apparution sur la photo de Sheikh Salman bin Ibrahim Al Khalifa, en avril 30, 2015, photo. (AP Photo/Hasan Jamali, file)
Apparution sur la photo de Sheikh Salman bin Ibrahim Al Khalifa, en avril 30, 2015, photo. (AP Photo/Hasan Jamali, file)

Le candidat à la présidence de la Fifa Cheikh Salman a lancé sa plateforme de campagne jeudi avec pour proposition phare une séparation de la Fifa en deux entités, l'une chargée de gérer le foot, l'autre l'aspect financier du sport

Pour l'actuel président de la Confédération asiatique (AFC), la "Fifa football" aurait pour mission de gérer les compétitions internationales portant le label Fifa (Coupe du monde, Coupe du monde des clubs, etc.). La "Fifa business" serait elle chargée de toutes les questions de financement, de marketing, de sponsoring, de droits télé, etc.

"C'est uniquement en séparant strictement l'origine des fonds et en supervisant chaque dépense que nous pourrons garantir la renaissance d'une nouvelle Fifa qui rende réellement des comptes et qui soit digne du respect de chacun", a affirmé Cheikh Salman, dans un communiqué annonçant le lancement de cette plateforme et d'un site internet dédié, www.shaikhsalman.org .

Pour restaurer l'image de la Fifa, écornée par les scandales de corruption, Cheikh Salman (49 ans), premier des cinq candidats en lice à avoir lancé sa plateforme de campagne, propose également la refonte complète de l'organisation de l'instance mondiale et le recrutement d'experts extérieurs au monde du football.

"La Fifa doit être restructurée du sommet à la base dans le but de remédier à ses maux actuels. Rien de moins qu'une refonte complète et l'introduction de mécanismes de contrôle stricts pour nous permettre de redonner à la Fifa son intégrité", a-t-il expliqué.

Cheikh Salman, qui s'est engagé à ne pas toucher de salaire s'il est élu et à mettre davantage de transparence dans le rapport d'activité annuel par exemple, a également promis de trancher avec le mode de management du président démissionnaire, Sepp Blatter, sans toutefois le nommer.

- 'Tour d'ivoire'-

"Le temps où les décisions étaient prises dans une tour d'ivoire est révolu. Mon travail sera de réunir les salariés de tous les niveaux, les écouter et apprendre de leurs expériences collectives et individuelles", a indiqué le membre de la famille royale du Bahreïn, vivement critiqué par les organisations de défense des Droits de l'Homme pour son rôle, qu'il réfute, dans la répression du soulèvement démocratique de 2011.

A côté de Salman bin Ebrahim Al Khalifa, les quatre autres candidats admis à se présenter à l'élection à la présidence de la Fifa le 26 février, pour succéder à Sepp Blatter, démissionnaire depuis le 2 juin et suspendu huit ans, sont le Prince Ali de Jordanie, le Sud-africain Tokyo Sexwale, le secrétaire général de l'UEFA Gianni Infantino et l'ancien secrétaire général adjoint de la Fifa Jérôme Champagne.

Favori à la succession de Blatter, le président de l'UEFA Michel Platini, suspendu lui aussi huit ans par la commission d'éthique de la Fifa, pour un paiement suspect de 1,8 million d'euros reçu du Suisse en 2011 pour des travaux prétendument effectués entre 1999 et 2002, n'a toujours pas pu enregistrer sa candidature.

Pour cela il devra voir son appel reçu par la commission de recours de la Fifa, ou, en cas d'échec, devant le Tribunal arbitral du sport de Lausanne (Suisse). Le tout avant le 26 janvier, date limite d'enregistrement des candidatures.

Avec AFP

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