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Exploration spatiale: les astronomes mobilisés cette semaine


Des quasars repérés par le Wide-field Infrared Survey Explorer de l'Agence spatiale américaine (Photo NASA)
Des quasars repérés par le Wide-field Infrared Survey Explorer de l'Agence spatiale américaine (Photo NASA)

Des chercheurs ont passé au crible quelques 100.000 galaxies à la recherche de « signes de vie extraterrestre très avancée» , mais ils n’ont rien détecté.

Des chercheurs de l’Université d’Etat de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, ont clamé leur déception cette semaine. Ils ont passé au crible quelques 100.000 galaxies à la recherche de « signes de vie extraterrestre très avancée» , mais ils n’ont rien détecté, signalaient-ils sur le site Internet Phys.org.

Les chercheurs ont utilisé des données du télescope spatial de l’agence spatiale américaine, le WISE ( en anglais Wide-field Infrared Survey Explorer ou en français: «Explorateur pour l’étude grand angle dans l’infrarouge»). Ce télescope leur a permisd’examiner les radiations émanant de lointaines galaxies, l’idée étant qu’une civilisation extraterrestre pourrait produire de l’énergie détectable, notamment dans le domaine infrarouge.

Mais grosse déception : l’étude, qui est parue dans l’Astrophysical Journal, n’a pas trouvé de preuve tangible de vie extraterrestre dans 100.000 galaxies. Néanmoins, les astronomes ne se découragent pas et disent que le travail se poursuivra.

Par ailleurs, au Chili, la présidente Michèle Bachelet a posé la première pierre du futur télescope ''Large Synoptic Survey Telescope'' ou LSST sur le site de Cerro Pachón dans les Andes chiliennes.

Fruit d'un partenariat public-privé impliquant plusieurs établissements de recherche dans le monde, le télescope sera doté de la plus puissante caméra numérique jamais construite, développée en partie par des laboratoires du CNRS en France, précise un communiqué.

Ce télescope de 8,4 mètres de diamètre aidera les astronomes à mieux comprendre la nature de l'énergie noire, responsable de l'accélération de l'expansion de l'Univers.

Et puis la fusée Falcon 9 de la société spatiale privée SpaceX a encore raté son atterrissage en Floride – pour la troisième fois. Le premier étage du lanceur spatial devait se poser cette semaine sur une barge pour être réutilisé.

Certes, SpaceX est parvenue à faire décoller sa fusée Falcon 9 pour ravitailler la station spatiale internationale (ISS) le 14 avril. Ce qui a d’ailleurs permis aux astronautes de recevoir la toute première machine à expresso jamais envoyée dans l'espace. Mais voilà, le premier étage du lanceur, censé revenir sur Terre intact, a heurté quelque chose à l’atterrissage, ce qui a provoqué la désintégration de l'engin.

Le patron deSpaceX, Elon Musk, estime que la réussite de cet atterrissage est cruciale pour la rentabilité de son entreprise, puisque réutiliser un lanceur permettrait de nettement réduire le coût des voyages spatiaux à l'avenir. Mais il ne se décourage pas, le prochain essai est prévu en juin.

Avec AFP


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