De nouvelles accusations d'exactions et violations des droits de l'Homme ont été portées vendredi contre les parties en conflit au Mali, où les armées française et malienne ont pris en quelques jours les trois grandes villes du nord: Gao, Tombouctou et Kidal.
Dans un nouveau rapport publié vendredi, Amnesty International accuse l'armée malienne. Toutefois, citant des témoignages recueillis au cours d'une mission au Mali, Gaétan Mootoo, chercheur à Amnesty, évoque également les sévices commis par les rebelles islamistes.
La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) s’inquiète des possibles représailles contre les personnes qui ont, de gré ou de force, collaboré avec les islamistes radicaux et des conflits intercommunautaires qui pourraient en découler.
L’organisation appelle les belligérants et les populations à la retenue ainsi que les autorités à juger tous les responsables des exactions, principalement les djihadistes, mais aussi les éléments de l’armée malienne, auteurs présumés d’exactions, notamment dans les villes de Sévaré, Niono, Diabali, Gnimi Gnama et Mopti.
Selon Florent Geel, responsable pour l’Afrique à la FIDH, les enquêtes menées jusqu'ici ont démontré des cas de pillages, de viol et d'autres abus, en dehors des combats. Il faut donc, dit-il, une commission d'enquête dans l'armée malienne pour que les coupables soient punis.
Il en a parlé avec notre collègue Nancy Palus, à Dakar.
Revenu à peine d’un reportage au Mali, notre collègue Idriss Fall, nous rapporte ses propres observations, surtout dans la région de Sévaré, où se trouvent des bases militaires maliennes.
Dans un nouveau rapport publié vendredi, Amnesty International accuse l'armée malienne. Toutefois, citant des témoignages recueillis au cours d'une mission au Mali, Gaétan Mootoo, chercheur à Amnesty, évoque également les sévices commis par les rebelles islamistes.
La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) s’inquiète des possibles représailles contre les personnes qui ont, de gré ou de force, collaboré avec les islamistes radicaux et des conflits intercommunautaires qui pourraient en découler.
L’organisation appelle les belligérants et les populations à la retenue ainsi que les autorités à juger tous les responsables des exactions, principalement les djihadistes, mais aussi les éléments de l’armée malienne, auteurs présumés d’exactions, notamment dans les villes de Sévaré, Niono, Diabali, Gnimi Gnama et Mopti.
Selon Florent Geel, responsable pour l’Afrique à la FIDH, les enquêtes menées jusqu'ici ont démontré des cas de pillages, de viol et d'autres abus, en dehors des combats. Il faut donc, dit-il, une commission d'enquête dans l'armée malienne pour que les coupables soient punis.
Il en a parlé avec notre collègue Nancy Palus, à Dakar.
Revenu à peine d’un reportage au Mali, notre collègue Idriss Fall, nous rapporte ses propres observations, surtout dans la région de Sévaré, où se trouvent des bases militaires maliennes.